Le bureau politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI), réuni à Rabat sous la présidence d'Aziz Akhannouch, a validé la proposition du parti concernant la mise à jour de l'initiative marocaine d'autonomie au Sahara. Le RNI a en ce sens salué la démarche participative du Roi Mohammed VI, notant que la résolution 2797 du Conseil de sécurité confirme la centralité de la proposition marocaine comme seule base crédible d'un règlement définitif du conflit. Dès l'ouverture des travaux, les membres du bureau politique ont salué la résolution 2797 du Conseil de sécurité, qu'ils ont qualifiée d'étape supplémentaire renforçant la centralité du projet marocain d'autonomie comme seule base crédible, réaliste et durable de règlement définitif du conflit régional autour du Sahara. Selon le parti de la Colombe, cette évolution confirme la montée du soutien international aux efforts du Maroc et la pertinence de la diplomatie menée par le souverain depuis plus de vingt-six ans, marquée par constance, vision stratégique et crédibilité. Le RNI a aussi exprimé sa fierté face à la démarche participative adoptée par le Roi, mettant en avant la réunion tenue le 10 novembre au Palais royal, qui a consacré l'implication directe des partis politiques dans la défense de la première cause nationale. Une démarche qui, selon le bureau politique, traduit la confiance royale dans les compétences nationales et renforce l'unité de la front interne autour des constants de la nation. Les membres du bureau ont ensuite suivi la présentation d'Anis Birou, président de la commission chargée de l'élaboration de la proposition du parti. Celle-ci s'est appuyée sur plusieurs références, dont les discours royaux, le modèle de développement des provinces du Sud, les résolutions du Conseil de sécurité ainsi que des expériences comparées à l'international. À l'issue des discussions, la proposition finale a été adoptée en prévision de sa soumission à la haute appréciation du Roi Mohammed VI. Le document se veut une vision renouvelée ouvrant la voie à des perspectives concrètes pour les populations séquestrées à Tindouf, garantissant leur retour au pays, leur participation à la gestion locale et leur intégration au sein d'un Maroc uni et stable, conformément à la vision royale. A noter qu'au-delà de sa dimension politique, le plan marocain d'autonomie se veut une solution pragmatique fondée sur la gestion démocratique des affaires locales dans les provinces du Sud. Il prévoit la création d'institutions exécutives, législatives et judiciaires régionales élues, dotées de larges compétences en matière de développement économique, social, culturel et environnemental. Les populations des provinces sahariennes seraient ainsi pleinement associées à la définition des politiques publiques régionales, sous souveraineté marocaine et dans le respect de l'unité nationale, de la Constitution et des symboles de l'État. Le projet d'autonomie accorde également un rôle central au développement humain dans les provinces du Sud, en s'appuyant sur les investissements structurels réalisés ces dernières années dans la région : ports, réseaux routiers, pôles logistiques, projets industriels et programmes sociaux. L'objectif, rappelé régulièrement par le Souverain, est de permettre aux populations locales de bénéficier d'opportunités économiques durables, de construire un avenir stable pour les jeunes, et d'offrir une perspective de réconciliation et de retour digne aux Marocains séquestrés à Tindouf.