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Près d'une femme sur trois a subi des violences conjugales ou sexuelles dans sa vie, selon l'OMS
Publié dans Hespress le 20 - 11 - 2025

Près d'une femme sur trois, soit environ 840 millions dans le monde, ont subi des violences conjugales ou sexuelles hors du cadre du couple au cours de leur vie, a annoncé mercredi l'Organisation mondiale de la Santé, déplorant les maigres progrès réalisés en la matière ces dernières années.
« La violence à l'égard des femmes demeure l'une des crises des droits humains les plus persistantes et les moins prises en compte au monde, avec très peu de progrès réalisés en deux décennies », a constaté l'OMS dans un communiqué.
« Près d'une femme sur trois – soit environ 840 millions de personnes dans le monde – a subi des violences » physiques ou sexuelles de son partenaire intime ou des violences sexuelles infligées par d'autres personnes au cours de sa vie, a annoncé l'OMS
L'organisation précise qu'au cours des seuls 12 derniers mois, « 316 millions de femmes – soit 11 % des femmes âgées de 15 ans et plus – ont été victimes de violences de la part d'un partenaire intime ».
Et les progrès en matière de réduction des violences au sein du couple sont « douloureusement lents », avec une baisse annuelle de seulement 0,2 % depuis 20 ans, souligne l'organisation.
« Cependant, il faut aussi tenir compte du fait qu'une meilleure sensibilisation entraînera probablement une augmentation des signalements de violence. Il est donc probable que ces (chiffres) de violences stagnent un certain temps, le temps que de plus en plus de femmes les reconnaissent, les nomment et les signalent », a expliqué devant la presse LynnMarie Sardinha, chargée de mission à l'OMS.
Pour la première fois, le rapport inclut – en plus des violences conjugales de tous types – des estimations des violences sexuelles commises par une personne autre que le partenaire, révélant que 263 millions de femmes ont subi des violences sexuelles hors du cadre du couple depuis l'âge de 15 ans. Un chiffre que les experts estiment encore largement « sous-déclaré » en raison de la « stigmatisation et de la peur ».
« Aucune société ne peut se prétendre juste, sûre ou saine tant que la moitié de sa population vit dans la peur. Mettre fin à cette violence n'est pas seulement une question de politique ; c'est une question de dignité, d'égalité et de droits humains », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, cité par le communiqué.
Ce nouveau rapport, publié en amont de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'encontre des femmes et des filles, le 25 novembre, porte sur des données recueillies entre 2000 et 2023 dans 168 pays, et révèle selon l'OMS « un tableau alarmant d'une crise profondément négligée et d'une réponse cruellement sous-financée ».
Le rapport alerte sur l'effondrement des financements alloués à ces initiatives, « au moment même où les crises humanitaires, les mutations technologiques et les inégalités socio-économiques croissantes aggravent les risques pour des millions de femmes et de filles ».
Par exemple, en 2022, seulement 0,2 % de l'aide mondiale au développement ont été alloués à des programmes axés sur la prévention des violences faites aux femmes, et ce financement a encore diminué en 2025, assure l'OMS.
Le rapport souligne en outre que les violences faites aux femmes commencent tôt et que les risques persistent tout au long de leur vie. Par exemple, au cours des 12 derniers mois seulement, 12,5 millions d'adolescentes âgées de 15 à 19 ans, soit 16%, ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d'un partenaire intime.
Et bien que les violences existent partout, les femmes vivant dans les pays les moins avancés, les zones de conflit et les régions vulnérables au changement climatique sont touchées de manière disproportionnée.
« Par exemple, la prévalence dans la région d'Océanie, dans les pays les moins avancés et dans les petits États insulaires en développement, est estimée à un niveau bien supérieur à la moyenne mondiale », a noté devant la presse Avni Amin, chef d'unité droits et égalité à l'OMS.
L'Océanie (hors Australie et Nouvelle-Zélande) enregistre en effet une prévalence de 38% de violences conjugales au cours de l'année écoulée, soit plus de trois fois la moyenne mondiale de 11%, et largement au-dessus de l'Asie du Sud (19%), ou de l'Afrique sud-saharienne (17%).
L'Amérique latine et les Caraïbes (7%) et l'Europe et l'Amérique du nord (5%) présentent les niveaux de prévalence les plus bas.


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