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Le casse-tête irakien
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 10 - 2002

L'opinion américaine et le Congrès d'un côté, l'ONU, les partenaires occidentaux et les alliés arabes de l'autre.
George W. Bush attend. Après maints efforts, il devait déjà obtenir de la chambre des représentants américaine, ce jeudi, l'autorisation officielle pour recourir à la force contre l'Irak. Mais le plus difficile reste encore à faire : amener ses partenaires et membres du Conseil de sécurité de l'ONU à un vote qui lui donnerait les mains libres.
Entre entretiens téléphoniques et envoi d'émissaires dans les chancelleries, le président américain reste convaincu qu'il peut encore gagner sa première campagne. «Plus forte sera la résolution (de l'ONU), plus grandes seront les chances de résoudre la question pacifiquement», a-t-il encore répété à son homologue français Jacques Chirac mercredi soir. Lequel est toutefois resté sur ses positions, refusant – tout comme la Chine et la Russie – d'opter pour un recours à la force immédiat en cas de non-respect par l'Irak de ladite résolution. Qu'importe, le chef de la Maison-blanche peut compter sur le soutien du chef du gouvernement britannique, à ses côtés depuis le début de la croisade. Tony Blair a lui aussi appelé mercredi à la mise en place d'«un nouveau système d'inspections» de l'ONU en Irak pour éviter «les failles» des précédentes. Il était ces jeudi et vendredi en visite à Moscou où il devait s'entretenir avec le président Vladimir Poutine sur la question.
La position de la Russie, d'abord opposée à toute action militaire, semblait ces derniers jours aller vers un compromis. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jack Straw, a quant à lui effectué une tournée dans le monde arabo-musulman cette semaine. Voyage qui l'a conduit en Egypte, en Jordanie, au Koweït et enfin en Iran, mercredi. Le président iranien Mohammad Khatami a à cette occasion mis en doute la réalité du danger irakien. «On parle aujourd'hui de l'ingérence de forces étrangères et d'une attaque contre l'Irak sous prétexte de mener campagne contre la dictature et de détruire des armes de destruction massive», a observé le chef de l'Etat. Et de s'interroger : «Baghdad est-il le seul régime tyrannique, et existe-t-il une menace réelle que l'Irak fasse usage d'armes chimiques ou d'armes de destruction massive ?» «Pourquoi, alors, a-t-on soutenu l'Irak quand il a envahi notre pays? (...) quelles puissances l'ont doté d'armes chimiques ensuite utilisées contre nous et même contre son propre peuple ?» a-t-il renchéri. Egalement visitée par le diplomate britannique, la Jordanie a quant à elle dit craindre que tout cela ne serve les intérêts de son voisin israélien. «Nous ne voulons pas d'une situation qui verrait le gouvernement israélien profiter d'une guerre en Irak pour transférer les Palestiniens en Jordanie», a déclaré jeudi le ministre des affaires étrangères Marwan Moasher, ajoutant que son pays redoutait aussi l'arrivée massive de réfugiés irakiens.
Opposés à toute campagne militaire contre le régime de Saddam Hussein, les pays arabes craignent plus que tout une déstabilisation de la région. Alors que le dossier irakien continue de parcourir les chancelleries du monde entier, une nouvelle frappe américano-britannique du pays a entraîné mercredi soir la mort de quatre Irakiens et fait dix blessés, selon Baghdad, qui a invité ce jeudi l'administration américaine à venir inspecter «immédiatement» deux sites où celle-ci affirme que l'Irak a repris la production d'armes de destruction massive.


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