L'amélioration des recettes résulte de la hausse de 4,1% des impôts directs, de 8,6% des impôts indirects et de 1% des droits d'enregistrement et de timbre. Un déficit de près de 6 milliards de dirhams se dégage de la situation des charges et ressources du Trésor à fin février. Cet écart semble être réduit de plus de 8 milliards de dirhams si on le compare à la même période de l'année précédente où le déficit budgétaire atteignait les 14,1 milliards de dirhams. Les dernières statistiques des finances publiques arrêtées au deuxième mois de l'année démontrent une hausse des recettes au moment où les dépenses se sont inscrites en repli. Le Trésor a généré à fin février des recettes en amélioration de 2,4%. Elles se sont chiffrées à 29,9 milliards de dirhams constituées à hauteur de 32,7% de TVA. Se référant à la dernière publication de la Trésorerie générale du Royaume, il ressort que l'amélioration des recettes résulte de la hausse de 4,1% des impôts directs, de 8,6% des impôts indirects et de 1% des droits d'enregistrement et de timbre. Les droits de douane ont en revanche fléchi aux deux premiers mois de l'année. Ils ont baissé de 19% à fin février au moment où les recettes non fiscales ont affiché une baisse de 31,3%. Les recettes fiscales se sont chiffrées pour la même période à 28,7 milliards de dirhams, en amélioration de 4,4%. Cette évolution résulte de l'augmentation à la fois des recettes douanières et de la fiscalité domestique. A fin février les recettes douanières ont atteint les 8,7 milliards de dirhams gagnant ainsi 3,6% par rapport à la valeur atteinte à la même période de l'année passée. Elles sont constituées de 1,3 milliard de dirhams de droits de douane, de 5,3 milliards de dirhams de TVA à l'importation et de 2,1 milliards de dirhams de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques. La fiscalité domestique a pour sa part progressé à fin février 2017. Les recettes générées dans ce sens se sont établies à 18,3 milliards de dirhams en hausse de 6,5%. En parallèle, les dépenses émises au titre du budget général ont connu une diminution à fin février. Elles se sont rétractées de 1,5% pour s'établir à 57,4 milliards de dirhams. Ce repli résulte de la baisse de 10,7% de l'investissement et de 0,1% des dépenses de fonctionnement, le tout conjugué à une hausse de 4,8% des charges de la dette budgétisée. En effet, les dépenses d'investissement émises au titre du budget de l'Etat ont atteint 12,9 milliards de dirhams contre 14,5 milliards de dirhams une année auparavant. La baisse relevée dans ce sens est de 10,7%. Les dépenses des ministères ont baissé de 22,8%. Il en est de même pour les charges communes qui ont reculé à fin février de 6,2%. S'agissant des engagements de dépenses, la Trésorerie générale du Royaume relève dans ses statistiques un taux de 26%, soit 102,1 milliards de dirhams engagés à fin février. La structure des dépenses du budget général reste dominée par les dépenses de personnel. Ces dernières représentent 38% de la structure, suivies des dépenses de l'investissement (27,4%), matériel (24,1%) et intérêt (10,4%). Notons que l'encours de la dette intérieure s'est élevé à fin février à 505,8 millions de dirhams. Il est en hausse de 2,8% par rapport à fin 2016. Cette ventilation est expliquée par le recours du Trésor au marché des adjudications, soit 13,8 milliards de dirhams.