Nous célébrons ce vendredi 16 mai 2025 le 69ème anniversaire de la création de la police nationale. Avec émotion et respect. Cette commémoration illustre en effet, encore plus vivement aujourd'hui, une sorte de symbiose particulière entre une institution qui nous est familière depuis toujours, certes, mais que nous voyons évoluer et se transformer sous nos yeux, non sans enchantement. Le 16 mai 1956, quelque deux jours seulement après la création des FAR, le Libérateur de la nation, feu Mohammed V jetait les fondements de celle de la Sureté nationale, pilier central de ce Maroc ayant recouvré son indépendance et lancé dans le combat du développement et du progrès. Exemple même de l'indépendance et de la reprise en mains par le Roi des institutions qu'il a fallu créer, inventer et adapter au nouveau contexte, difficile et redoutable même. La police nationale, c'est d'abord la maîtrise des mécanismes d'une évolution propre à nos valeurs, l'affirmation du principe de respect de nos traditions. Dès le départ donc, feu Mohammed V lui assignera la mission sacrée de sécurité bien sûr, de protection et de stabilisation institutionnelle. Et, au fil du temps aussi celle d'être un acteur social éminent. On l'aura vécu lors de ce mouvement géant et mobilisateur de « Tariq al-wahda » lancé comme une marche vers les villes du nord où les éléments de la police, sans doute un corps informel voire rudimentaire, avait pris part grandement à la construction de cette route de la liberté. Institution, disons-nous, la police s'inscrit dans l'évolution profonde du Maroc, dans le sillage de l'histoire existentielle de l'Etat marocain qui s'est bâti sur des fondements démocratiques irréversibles. L'institution policière est devenue le miroir d'un Maroc aux exigences renouvelées chaque instant, d'où l'effort constant de s'adapter à l'époque, en termes de conception, d'organisation, d'encadrement humain, technologique, d'ouverture aux plans national et international. D'un corps de sécurité, elle est devenue un acteur majeur dans le développement du savoir-faire, de la transmission de la connaissance, une force de participation au développement et de la maîtrise raisonnée de ce postulat que toute société libre implique, à savoir l'affrontement social qui est au principe de toute société démocratique. Lire aussi : Abdellatif Hammouchi effectue une visite de travail à Vienne Un homme et un leader, aujourd'hui reconnu, est bien évidemment au cœur de cette évolution dont on peut et doit souligner d'emblée la portée magistrale. Il s'agit de Abdellatif Hammouchi, devenue la figure emblématique de la politique sécuritaire du Royaume, voire au-delà, il incarne le renouveau, une irrépressible volonté de changement et d'ouverture, le haut responsable de tous les défis, incarnation sublime de la simplicité voire d'une modestie exacerbée, visage rassurant à tous égards, bonhomie joviale et réconfortante, homme de communication et de dialogue, un intellectuel de premier plan, féru de culture et au premier plan d'un patriotisme farouche. Sa philosophie de l'action ? Le calme pour résoudre les crises et les conflits, l'écoute et une volonté d'embrasser les problématiques avec raison et détermination sans vagues, comme on dit. On a dit et ne cesse de dire que la police a changé depuis quelques années. Force noue est de la souligner et tout Marocain honnête le constate – de visu et en lui-même fortement. De l'accoutrement, je veux dire de la tenue au comportement du nouveau policier, il y a quasiment un changement structurel qui est à la culture sociale ce que l'éthique est à la citoyenneté démocratique. D'aucuns – et ils n'ont pas tort – parlent de métamorphose de la police, caractérisée par une nouvelle attitude, elle-même inspirée des valeurs citoyennes, respectueuse envers le public. Elle force à l'inverse le respect, l'admiration irascible, l'adhésion spontanée du peuple à sa police...On voit désormais le policier aider une vieille femme traverser le passage clouté, venir à l'aide d'enfants, s'incliner si besoin avec dignité devant tel ou tel conducteur ... Le langage de la police a changé, son comportement encore plus et pour peu que l'on revienne en arrière dans le temps, on est tenté de céder à cette incommensurable comparaison avec les années quatre-vingt ou même avant, lorsque le principe de l'autorité pour l'autorité équivalait à l'abus aveugle et arbitraire. On voit aussi le changement lorsque on se présente aux commissariats pour changer sa CIN ou toute autre pièce administrative... Les changements auxquels nous assistons depuis une dizaine d'années, progressifs mais déterminants, relèvent à coup sûr de ce qu'on peut appeler une révolution copernicienne. Ils nous font traverser une étape décisive de notre histoire. Ce n'est pas exagérer que de dire que la police d'aujourd'hui est le miroir de notre société, d'autant plus exigeante que la maîtrise de son essor s'apparente à un exercice méthodique, réfléchi et apaisant. Cette « révolution », nous la devons, entre autres, à un homme : Abdellatif Hammouchi...Nommé une première fois en 2005 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la tête de la Direction de la Sécurité du Territoire ( DST), devenue DGST, il a été de nouveau désigné par le Souverain en 2015 Directeur général de la DGSN ( Direction générale de la Sureté nationale). Signe de confiance renouvelée s'il en est, mais aussi attachement au principe d'efficacité et de loyalisme. L'Homme d'exception, un homme tout court Homme de foi, Abdellatif Hammouchi est un vertueux au sens plein du terme. Jamais en effet l'institution sécuritaire qu'il dirige – et anime – n'aura vécu un âge aussi clairvoyant voire lumineux comme avec lui. La fidélité irréductible à la Monarchie , l'attachement à sa famille professionnelle et au petit peuple, cette disposition à l'écoute de celui-ci ont fait de lui une manière de « héros populaire » et, si l'on peut dire, « légendaire » sans fausse modestie. Il aura réussi, entre autres nobles objectifs, d'avoir instauré la conception d'une police participative où la philosophie de commandement n'est peut-être pas aussi verticale qu'on a tendance à le croire, mais partagée, assumée collectivement. Il est aussi autant que faire se peut le « policier » modèle qui, au-delà de sa lourde responsabilité, incarne le « père de famille » d'une communauté professionnelle de plusieurs milliers de femmes et d'hommes, arrimés à la tâche, animés désormais de langage et de concepts nouveaux, citoyens, courtois à l'image de leur patron, serviables et disposés...Au service du peuple. Au plan international, l'histoire de la police – notre police – enregistre une foule de succès inédits. Si Hammouchi, « Sayed al-Moudir al'am » » est par monts et par vaux : entre Qatar, Berlin, Genève, Vienne, Paris et Londres, il est devenu un globe-trotter, qui porte la voix du Maroc de Mohammed VI, le drapeau de notre pays, la parole de sagesse, le conseil idoine, coopératif et fraternel. A bientôt la soixantaine , il conserve la jovialité et la jeunesse du militant engagé, drapé dans ses convictions patriotiques, peu enclin à la facilité, mais attaché au devoir sacré , celui de servir son Roi et son pays. Fidèle à la devise inscrite sur son fronton : défendre son pays, former la communauté qu'il dirige, être au-devant des enjeux et défis – sécuritaires voire humains.