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Samir, diffamation et désinformation d'un prétendu «expert» : Afriquia met à nu la manipulation organisée
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 10 - 2018

Etonnante sortie que celle signée par celui qui se présente sous le titre de Chief economist à la CGEM, Mohammed Benmoussa (voir encadré).
Une sortie médiatique pour laquelle il a visiblement choisi ses cibles ne laissant aucun doute sur les relents «partisans» de cet acte de communication qui cache mal ses motivations de l'ordre du règlement de comptes politique.
Paradoxalement, dans une interview où l'interrogé comme le support (le desk) prétendent aborder le sujet de l'existence d'une raffinerie au Maroc, les questions relatives aux secteurs des hydrocarbures et de son fonctionnement n'ont été que très légèrement survolées. Au final, le résultat de ce nouveau genre journalistique a débouché sur une succession de questions dirigées et de réponses qui bottent systématiquement en touche afin de parvenir à tomber, sans aucun enchaînement logique, dans l'attaque dirigée contre la cible choisie.
Ainsi, dans un mélange de genres flagrant, mêlant fake news (comme les 17 milliards DH, chiffre imaginaire et démenti par les pouvoirs publics), aux faux arguments chiffrés, celui qui se prétend expert dans le secteur a, en réalité, mal enveloppé une attaque en règle contre Afriquia pour des raisons qui ne tarderont pas à être connues.
Mais en attendant, la société Afriquia, contactée par Aujourd'hui Le Maroc, n'a pas tardé à réagir à cet amas d'inepties.
«Nous ne comprenons pas le sens de ces attaques ni les vraies motivations de telles déclarations faites par un personnage qui se prétend expert en la question d'autant plus que le nom est complètement inconnu du secteur pétrolier», affirme Said El Baghdadi, DG d'Afriquia.
Pour ce dernier, il y a visiblement une volonté de nuire au vu des fausses informations qui ont été distillées dans l'article/interview.
Devant cet amas de déclarations fallacieuses dont aucune ne semble reposer sur un fond de vérité ou sur des données vérifiables, Afriquia préfère répondre sur les faits prétendus qui la concernent directement.
«D'abord, fait remarquer M. El Baghdadi, Afriquia a toujours été le plus grand client de la Samir même à la veille de sa fermeture, a réglé l'ensemble de ses factures à la raffinerie au même titre que tous les opérateurs du secteur, a fortement soutenu la Samir durant les pires moments de crises comme ce fut le cas lors des tristes épisodes des inondations et de l'incendie de 2002».
«Les importations ne peuvent servir de prétexte aux difficultés rencontrées par la raffinerie car celles-ci ont été libéralisées en 2002 dans le cadre des Accords de libre-échange, soit 16 ans avant la fermeture de la Samir», explique M. Baghdadi. «Ainsi les vraies raisons de la faillite de l'entreprise sont à chercher ailleurs à commencer par la gouvernance de la société».
Parmi les faux arguments contenus dans le réquisitoire, «les parts de marché réelles sont bien en deçà du chiffre avancé», poursuit M. El Baghdadi qui affirme «ne pas comprendre pourquoi certaines parties tentent sciemment et désespérément de nous mêler à ce dossier qui est aujourd'hui entre les mains de la justice», rappelant avec force que «Afriquia n'est concernée ni de près ni de loin par ce dossier» et ajoutant que contrairement aux rumeurs répétitives lancées par les mêmes sources «n'est nullement intéressée par une reprise de la Samir».
Face à cette attaque ciblée, M. Baghdadi a affirmé que l'entreprise se réserve le droit de tous les recours qui s'offrent à elle et entend entamer des actions en justice pour réparer le préjudice occasionné par la diffamation subie.
Dans tous les cas, que ce soit au moyen de la justice ou d'autres voies de recours, il s'agira surtout de rétablir de manière plus lucide la réalité sur le dossier de la Samir au lieu d'essayer, à l'instar de M. Benmoussa, d'essayer d'occulter les faits réels en cherchant à déplacer le débat. La crise de la Samir n'est pas le fait de mains invisibles comme voudraient le faire croire certains. Il est plus raisonnable de questionner les décisions de gestion combinée aux largesses exceptionnelles accordées durant longtemps par certains acteurs dans son environnement, le tout sous le regard silencieux des partenaires sociaux.


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