Bruxelles: Une réunion co-présidée par le Maroc et l'UE souligne l'engagement continu pour la lutte contre le terrorisme à travers l'éducation    Santé. La coopération se renforce entre l'Angola et le Mozambique    Mi-mandat: Un gouvernement réformateur !    Dîner Royal en l'honneur des invités et participants au SIAM    M.Mezzour met en exergue les efforts considérables du Maroc pour attirer des investissements    Gaz butane et prix du mouton : Le gouvernement calme le jeu    OCP réussit une levée de fonds historique de 2 milliards de dollars sur le marché international    Matières premières : le Maroc devrait bien s'en tirer    SIAM 2024 : La Révolution Agri-Digitale Prend le Commande    Rabat Eclairée sous les Projecteurs : L'ONMT Attire les Tour-Opérateurs Français    Le Crédit Agricole du Maroc lance CAM Factoring lors du SIAM 2024    Remaniement ministériel au Zimbabwe    SM le Roi félicite les Souverains des Pays-Bas à l'occasion de la fête nationale de leur pays    Tanzanie. 200.000 sinistrés suite aux inondations    Elections législatives en Inde: Début du vote pour la 2ème phase    Prévisions météorologiques pour le samedi 27 avril 2024    Promesse de fin de mandat : Akhannouch veut renforcer l'état social    Une journée scientifique pour discuter des maladies auto-immunes et la peau    Jazzablanca : le tourbillon rock-blues « Zucchero » pour une première apparition au Maroc    Alger joue son va-tout contre le Maroc    18ème congrès de l'Istiqlal : Nizar Baraka lance un appel aux militants (VIDEO)    27e journée de la Botola Pro D1 : L'AS FAR, leader, continue sa quête du titre    Le FC Séville mise sur Youssef En-Nesyri pour renflouer ses caisses    En Couv'. Gouvernement : trente mois de réalisations...    Maroc-Portugal : des relations excellentes « ancrées dans des liens historiques »    FC Barcelone: Xavi entraîneur jusqu'en 2025    LDC de la CAF/ Aujourd'hui : Les demi-finales ''retour'' au début de la soirée    Les températures attendues ce vendredi 26 avril 2024    Les produits à base de cannabis bientôt sur le marché local    Football espagnol / Ingérence étatique : FIFA et UEFA expriment leur inquiétude    Jazzablanca : le tourbillon rock-blues « Zucchero » pour une première apparition au Maroc    Palestine : Hamas déposerait les armes en cas de mise en œuvre d'une solution à deux Etats    Amnesty International condamne la « répression » des manifestations dans les universités américaines    Europe meets Morocco in the 26th edition of the Jazz au Chellah festival    "Travel Diaries" : L'art new-yorkais s'invite au Musée Mohammed VI de Rabat    CDH: Omar Zniber tient une réunion de travail avec António Guterres    Maroc : Un serval, espèce en voie d'extinction, vu à Tanger    Lubna Azabal, étoile marocaine, à la tête du jury des courts-métrages et de La Cinef à Cannes    Festival Angham: Meknès vibre aux rythmes issaouis et gnaouis    Le Maroc dénonce vigoureusement l'incursion d'extrémistes dans l'esplanade de la Mosquée Al-Aqsa    Dakhla: la Marine Royale porte assistance à 85 candidats à la migration irrégulière    Championnat arabe de handball U17 à Casablanca : L'Algérie prend la fuite    Meeting international Moulay El Hassan de para- athlétisme : Des formations au profit d'entraîneurs et d'arbitres nationaux et internationaux    Comment le Maroc s'est imposé sur le marché du doublage en France    Cannabis licite : les surfaces cultivées multipliées par 10 en un an    Reportage : En France, des médecins marocains racontent leur quotidien [INTEGRAL]    Espagne : Après l'ouverture d'une enquête sur son épouse, Pedro Sanchez envisage de démissionner    Interview avec Abdulelah Alqurashi : « Produire le premier film saoudien classé R a été risqué, mais je brûlais de voir la réaction du public »    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'année 2019 a été marquée par la disparition de plusieurs célébrités
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 01 - 01 - 2020

Actrices, chanteurs, artistes, hommes de culture... ALM a choisi de leur rendre un dernier hommage.
Amina Rachid, une grande dame de la dramaturgie marocaine
Considérée comme un symbole emblématique du théâtre marocain, Amina Rachid, de son vrai nom Jamila Ben Omar, s'en est allée laissant derrière elle un important legs culturel ayant marqué le cœur et l'esprit de générations de Marocains. Entre personnages dramatiques et comiques, le parcours de la défunte, née en 1936, était assez varié. Elle, qui a côtoyé les grands «maîtres» Taïb Seddiki et Mohamed Hassan El Joundi, fait partie de cette première génération ayant donné à la radio, la télévi
sion, le théâtre et le cinéma la place qui leur revient dans la sphère artistique marocaine. Son enfance ayant été bercée dans l'environnement artistique de la ville impériale, Amina Rachid a développé un certain amour pour les arts, en particulier le théâtre.
Elle a découvert ses talents d'actrice alors qu'elle était encore à l'école primaire. Au lycée, dans les années 1950, elle avait déjà acquis une expérience d'actrice amateur dans des pièces de théâtre scolaires.
Au début des années 1960, la radio nationale marocaine a annoncé son besoin de nouvelles recrues. Elle a accepté l'offre et a fait ses débuts dans le domaine du théâtre radiophonique, aux côtés de sa collègue toute sa vie, Habiba El Madkouri, décédée en 2011. L'actrice a même fait son entrée, à un très jeune âge, dans le 7ème art avec le film «Le médecin malgré lui» du Français Henry Jacques, une production franco-maroco-égyptienne. Outre cette œuvre, l'actrice a pris part à plusieurs films dont «A la recherche du mari de ma femme» de Mohamed Ben Abderrahmane Tazi (1993), «Lalla Houbi» du même réalisateur (1996), «Destin d'une femme» de Hakim Nouri (1998), «Elle est diabétique, hypertendue et refuse de crever» du même cinéaste, (2000) et «Les Anges de Satan» d'Ahmed Boulane (2007). Des rôles qui feront que le nom d'Amina Rachid reste gravé dans les annales de l'histoire de la scène artistique marocaine.
Aziz Maouhoub : Le talentueux au sourire serein
Il est l'une des icônes du cinéma et de la télévision au Maroc. L'acteur marocain Abdelaziz Boualil, connu sous le nom de «Aziz Maouhoub», est décédé à l'âge de 81 ans, après une longue bataille contre la maladie. Il faut dire que cet homme avait consacré une grande partie, voire toute sa vie à l'art, la télévision et le théâtre. C'est avec la troupe du théâtre national, menée par le comédien Mohamed El Jem, que le défunt s'affichait souvent. A travers le grand écran et le petit écran, Aziz a eu une place si particulière dans le cœur et l'imaginaire des Marocains, notamment à travers les séries comme «Men dar l'dar», «Chajart zawiya», «Khat rajâa», «Sass». Dans le théâtre comme dans le cinéma, le défunt s'est fait connaître par sa maîtrise de ses rôles, son enthousiasme, son charisme, mais aussi son sourire serein. C'est le 2 mars 1939 que le regretté a vu le jour à Marrakech. En 1962, il décroche son diplôme de l'Ecole des acteurs et du théâtre avant de s'aventurer dans le monde de l'art. Il a été, entre autres, l'un des artistes militants ayant contribué à la création du Syndicat national des professionnels du théâtre qui porte aujourd'hui le nom de «Syndicat marocain des professionnels des arts dramatiques». En 2015, il a été décoré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Wissam Al Moukafaa Al Watania de 2ème classe (Commandeur).
Ahmed Saâri : L'un des précurseurs du théâtre national
L'artiste marocain Ahmed Saâri est décédé des suites d'une longue maladie. Né en 1940 à Casablanca, le défunt fait partie des précurseurs du théâtre national. Natif du mythique quartier casablancais Derb Soltane, Feu Saâri a débuté sa carrière artistique en 1956 à l'âge de 16 ans avec la troupe de théâtre marocain qui comptait en son sein Tayeb Saddiki, Ahmed Tayeb Laâlej, Mohamed Afifi et Abdessamad Kenfaoui.
En 1965, il est nommé professeur au Conservatoire municipal de musique, de danse et d'art dramatique de Casablanca, qui compte parmi ses étudiants de nombreux futurs grands comédiens tels Houcine Beniaz (Baz), Aziz Saâd Allah et Khadija Assad, Miloud El Habachi et bien d'autres. Le défunt a aussi côtoyé, à ses débuts, les frères El Badaoui, Mustapha Dassoukine et Abdelaadim Chennaoui.
Au cours de son parcours artistique, Ahmed Saâri a participé à de nombreuses œuvres théâtrales. Il a ainsi participé à l'épopée «Nahnou» (Nous), «Al-Ahd I et II» (le serment), «Le message du pardon» et «Maqamat Badii Zaman Al Hamadani», «Al Harraz», «La ville de cuivre» et «La fille du cordonnier». Le répertoire de l'artiste compte également de nombreuses œuvres télévisées, comme «Le prix du défunt» et «La mère Taja», et cinématographiques internationales telles que «Arrissala» (le message) et «L'ange de la mer».
Mohamed Khaddi : Un artiste acharné
Il est acteur, dramaturge et metteur en scène, Mohamed Khaddi est décédé à l'âge de 73 ans à Rabat. Né à Salé en 1947, Mohamed Khaddi a étudié l'art dramatique à l'Institut supérieur d'art dramatique et d'animation culturelle à Rabat.
Il a aussi effectué de nombreux stages au Centre marocain de recherches dramatiques, sous la direction du directeur de la Mission culturelle française à Rabat, René Lefourgue. Le défunt fut membre des troupes nationales du théâtre marocain «Al Maâmora» et du Théâtre national Mohammed V.
Il a dirigé la troupe théâtrale d'aujourd'hui et de demain (Masrah lyaoum wa el ghade), à Salé. Mohamed Khaddi compte à son actif plusieurs apparitions au cinéma, notamment dans «Le Message» avec Anthony Quinn ou encore dans «Mr. Jones» avec Richard Gere et «Tuer n'est pas jouer» de John Glen.
A la télévision, il a joué dans plus de dix séries et s'est invité dans une vingtaine de téléfilms. S'exprimant dans plus de 10 feuilletons radio, Mohamed Khaddi a joué dans plus de 80 pièces de théâtre de tous genres, comiques, tragiques ou mélodramatiques, dans des œuvres marocaines et internationales.
Hassan Migri : L'homme aux multiples talents et âme artistique
Considéré comme l'un des piliers de la scène musicale Hassan Migri, le frère aîné du célèbre groupe Les Frères Mégri a tiré sa révérence en juillet 2019 à Rabat. Homme aux multiples talents, Hassan Mégri, est le fondateur du mythique groupe qui a marqué des générations avec, notamment, le titre «Lili Touil» («Ma nuit est longue»). Une fratrie composée de Hassan, Mahmoud, Younès et Jalila qui s'est, entre autres, produite à L'Olympia de Paris (1976) et qui a également décroché le titre de disque d'or (Phimips) et le prix Rabab d'Or (2003) octroyé aux grandes stars du monde arabe, sous le parrainage du Conseil international de musique – UNESCO. En plus d'être ce célèbre auteur-compositeur-interprète, Hassan Mégri, était aussi un artiste-peintre et un chercheur assidu dans la calligraphie iconographique persane. Fondateur du Comité national de la musique, il avait, notamment, été décoré de la médaille d'or décernée par l'Académie arts-sciences-lettres de Paris et de la World medal of freedom octroyée par The American Biographical Institute.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.