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TAS : la lente agonie
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 09 - 12 - 2003

A moins d'un miracle, l'Ittihad Bidaoui (TAS) est sur le point de rendre l'âme. Entre un manque chronique d'argent et une irresponsabilité manifeste des dirigeants, toute une histoire risque de passer par pertes et profits.
Il était une fois le TAS. C'est ainsi que Mohamed Houssa, vieux et fidèle fan de l'équipe de Hay Mohammadi, résume la situation actuelle de l'historiquement célèbre Ittihad Bidaoui. Un type qui maîtrise par cœur l'histoire du club depuis le début des années 60. Aujourd'hui au GNF II, le TAS n'arrive même plus à rassembler ses effectifs, ne dispose pas d'un stade pour s'entraîner puisque le complexe Larbi Zaouli doit subir des aménagements. Les joueurs sont donc obligés de se produire dans l'annexe du complexe qui peut servir à n'importe quoi sauf à la pratique du football. Il ne dispose pas de vestiaires, et l'équipe entière après chaque séance d'entraînement prend sa douche chacun chez soi ou dans le meilleur des cas, au bain public le plus proche. Cela fait plus de trois saisons que la crise ronge le corps du TAS, raconte Abdellah Zaki, l'entraîneur partant, «mais l'espoir résidait en la personne de monsieur le gouverneur de Hay Mohammadi-Ain Sebaâ.
Et sincèrement, l'homme a toujours soutenu l'équipe avec un esprit sportif. Il comptait sur la possibilité de renouer avec le passé glorieux du club». En tant qu'enfant du club, et ex-joueur, Zaki a été pendant longtemps au cœur de la mêlée. Devenu entraîneur sur une suggestion de Mehdi Faria, alors à la tête de la direction technique de l'équipe au début des années 90, il s'était vu obligé de faire en même temps le travail d'un chargé de matériel, et d'assistant médical, faute de moyens. De nos jours, les joueurs du TAS ne trouvent pas d'argent pour se déplacer, surtout qu'une partie d'entre eux habitent la périphérie ou viennent des villes de Rabat et Mohammedia. A titre d'exemple, à la fin de chaque match, il était de coutume de donner à chaque joueur une somme de 50 dirhams en tant qu'argent de poche, ce qui n'est plus le cas depuis belle lurette. Pire, il arrive parfois que l'on découvre avant le début d'un match, qu'un joueur ne dispose pas de carte d'identité nationale pour la présenter aux arbitres!!
En réalité, le problème du TAS ne se limite pas uniquement au manque affreux d'argent, car c'est un syndrome partagé par tous les clubs nationaux, même ceux du GNF I. C'est la gestion qui fait défaut, avec l'incapacité d'un bureau dirigeant plus que jamais désorienté. Avec l'arrivée, cette année de Samira Zaouli, fille de Feu Ba Larbi, à la présidence du club, le public s'attendait à un nouveau démarrage. Là où tant d'hommes ont échoué, une femme peut réussir, se sont dits les fidèles. Il n'en est rien. Le TAS continue de s'enfoncer malgré la bonne volonté des joueurs qui arrivent quand même à tenir tête à leurs adversaires. Et à part une sérieuse intervention de bienfaiteurs présumés, la pépinière qui alimentait les plus grands clubs nationaux de talents risque de chavirer une bonne fois pour toutes. «Les membres dirigeants ne jouent pratiquement plus aucun rôle, ne sont jamais présents aux séances d'entraînement et ne sont en contact avec l'équipe que le jour même du match, comme s'ils n'étaient que de simples spectateurs», déclare amèrement M.Zaki. A propos des raisons de son retrait, ce dernier affirme qu'il n'était plus possible de maintenir la cadence.
Il est vrai que la présidente lui a proposé de se charger de la pépinière dans le cadre de l'opération lancée par la Wilaya et qui consiste à la formation de 500 jeunes dans chaque préfecture de la ville blanche sous la houlette du WAC et du Raja. Zaki croit que cela relève de l'irréel «comment s'occuper de l'école des jeunes dans un environnement où les seniors se meurent ?» rétorque-t-il. Pour lui, la réalité est claire et simple: «Pour pratiquer du football, il faut mettre sur pied un programme à long terme. Et au terme de chaque saison, on trace les objectifs à atteindre pour l'année suivante. C'est ce que nous avons toujours appris aux côtés du regretté Ba Larbi, qui n'avait qu'un seul souci dans la vie: Le TAS.» Il est temps que les potentialités de Hay Mohammadi se tournent vers leur équipe qu'ils ont délaissée à cause d'un bureau dirigeant qui ne fait pas l'unanimité.


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