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Pas de quota pour la flotte européenne
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 23 - 09 - 2005

Les différentes mesures de contrôle prévues par l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne ne suffisent pas. Ce que réfute le département ministériel qui met en exergue un contrôle en amont concernant le type de flotte autorisée.
L'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, signé en juillet dernier et qui entrera en vigueur le 1er mars 2006, n'en finit pas de susciter les réactions des professionnels du secteur. Tous sont d'accord sur un point. C'est accord n'est ni plus ni moins qu'une ponction de la ressource halieutique nationale.
« Le secteur de la pêche est, dans l'état actuel des choses, sinistré. Comment voulez-vous que la situation change ave l'arrivée d'une flotte beaucoup plus sophistiquée ? », se demande un armateur qui a préféré taire son nom et qui n'a pas ménagé ses mots quant à un accord « signé dans la précipitation et qui n'arrange en aucune manière les intérêts du secteur ».
Les griefs des professionnels concernent moins le nombre de la flotte autorisée à pêcher que sa capacité de pêche. Si le nombre de bateaux autorisés à pêcher a considérablement été revu à la baisse, puisque le nouvel accord ne porte que sur un total de 119 navires contre 600 pour l'ancien arrivé à expiration en 1999, ces derniers demeurent technologiquement beaucoup plus développés.
Des navires censés faire uniquement dans la pêche artisanale et côtière avec des prises très précises : pélagique (20 bateaux), le thon (27), pêche à la ligne et casiers (20 bateaux), palangres (52 bateaux), chaluts (22 navires).
« Nous appelons au Maroc pêche artisanale les barques et autres petites embarcations. Nous n'avons pas les mêmes conceptions des pêcheries. Ce qui est artisanal en Espagne n'est forcément pas au Maroc. C'est comme pour les PME nationales qui passeraient pour des micro-entreprises dans le tissu économique européen », explique cet autre professionnel.
Les exemples donnés à cet effet sont nombreux et concernent surtout ces anciens bateaux espagnols qui se trouvent dans le port d'Agadir et qui se trouvent dans l'incapacité de sortir en mer compte tenu de leurs imposantes dépenses en carburant. « Ces bateaux sont déclarés avec une capacité de 400 à 600 TJB (tonneaux de jauge brute) alors qu'en réalité, ils sont à 700 ou 800 tonneaux. Les frais de carburant sont tellement élevés que leurs propriétaires sont déficitaires en cas de sortie en mer. Ce qui les obligent à les garder au port ». Ce même argument est réfuté du côté du département des pêches maritimes. « Le nouvel accord de pêche n'a pas les mêmes proportions que le précédent, et ce vu le nombre de bateaux autorisés ou par rapport aux quantités à pêcher », nous avait déclaré le secrétaire général Mohamed Tarmidi.
Une autre source au sein du ministère aborde dans le même sens. « Ce n'est pas le nombre d'embarquements autorisés à pêcher qui est le plus important dans cet accord, mais le nombre global de TJB (tonneaux de jauge brute), déterminant le volume du bateau. C'est ce qui détermine la capacité de pêche des bateaux. Et dans le cadre de l'accord signé dernièrement, cet élément a été pris en considération avec, pour principal objectif, de préserver la ressource halieutique ». Pour ce même argument également, les armateurs ont une réponse. Ils citent par exemple les 18 bateaux autorisés à pêcher du pélagique dans le sud et qui ont une capacité moyenne de 5000 TJB.
Il est vrai que sur ce type de poisson, un quota de 60.000 tonnes a été instauré. « Mais, renchérit ce professionnel, c'est un quota qui peut facilement être dépassé vu le type de flotte en question. En l'absence d'obligation de débarquement dans un port marocain, il devient très difficile de contrôler le degré de respect de tout quota imposé. C'est ce qui arrive actuellement avec les quotas personnalisés de poulpe puisqu'aucun bateau ne se limite à ce qu'il est autorisé de pêcher. La recherche d'un poisson plus grand est ainsi le premier souci des bateaux qui font fi de la préservation de la ressource halieutique ». En sera-t-il de même en mars prochain ?
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