Le ministre du transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, a affirmé qu'en plus de son coût économique, qui s'élève à 1,7% du PIB, la sécurité routière représente un lourd fardeau social en enregistrant plus de 3.500 tués et plus de 10.000 blessés graves chaque année. Ainsi, le Maroc a érigé la sécurité routière en priorité nationale et adopté sa première stratégie nationale en la matière en 2005, à l'occasion de la 1ère réunion de la commission ministérielle chargée de la sécurité routière, qui fut présidée par SM le Roi Mohammed VI. Dans ce contexte, la stratégie nationale intégrée de sécurité routière couvrant la décennie 2004-2013, a permis de maîtriser la tendance annuelle haussière des accidents de la circulation, en plus de l'institution d'un Comité interministériel de sécurité routière et d'adopter la loi 52-05 portant Code de la route, entrée en vigueur le 1er octobre 2010, a souligné le ministre dans un exposé sur l'état des lieux de la sécurité routière au Maroc, présenté devant le Conseil de gouvernement, réuni jeudi en visioconférence.