La vaccination du cheptel se poursuit L'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) vient de dresser le bilan de la campagne de vaccination du cheptel national. A la date du 16 mai 2022, cette campagne a permis d'immuniser 1.716.235 de bovins contre la fièvre aphteuse et 16.102.681 ovins contre la clavelée et la peste des petits ruminants (PPR) ainsi que 3.606.627 de caprins contre la PPR. Ces campagnes nationales de vaccination préventive du cheptel qui se poursuivent dans toutes les régions du Royaume sont réalisées gratuitement au profit de tous les éleveurs par les services vétérinaires provinciaux de l'Office et les vétérinaires sanitaires mandatés, en étroite collaboration avec les autorités locales et l'Ordre national des vétérinaires. Dans l'objectif de couvrir l'ensemble du cheptel national (bovins, ovins et caprins), la campagne de vaccination a été prolongée dans toutes les régions, l'ONSSA invite ainsi l'ensemble des éleveurs à participer à cette campagne afin de renforcer l'immunité du cheptel national. Par ailleurs, dans le cadre des préparatifs de l'Aïd Al-Adha, les services vétérinaires de l'ONSSA ont enregistré depuis le mois de janvier 2022 plus de 242.000 unités d'engraissement d'ovins et caprins. Plus de 3 millions d'ovins et de caprins ont été identifiés jusqu'au 16 mai. Cette opération devrait concerner 7 millions d'ovins et de caprins à l'instar de l'année précédente. Quant à la situation sanitaire du cheptel national, l'ONSSA rassure en signalant qu'elle est bonne et suivie de près et en permanence par ses services vétérinaires de l'ensemble du territoire national, en étroite collaboration avec les vétérinaires sanitaires mandatés et les autorités locales. Parallèlement à cette opération d'identification, l'ONSSA a procédé au renforcement du contrôle et du suivi des préparatifs de l'Aïd Al-Adha, notamment en ce qui concerne la qualité de l'eau d'abreuvement, de l'alimentation animale, des médicaments utilisés au niveau des élevages et des unités d'engraissement ainsi que la circulation des fientes de volaille qui est conditionnée par l'obtention d'un laissez-passer auprès des services vétérinaires de l'ONSSA afin de suivre leur traçabilité.