Par un arrêté publié au Bulletin officiel n° 7401, le ministère du transport et de la logistique a autorisé, le 23 avril, le déclassement de plusieurs parcelles privées, en vue de leur transfert à l'Office national des chemins de fer (ONCF), pour l'établissement d'un nouveau tronçon de la ligne à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech. Le texte, référencé sous le numéro 1072.25, vise une section localisée sur le territoire de la commune de Sidi El Aïdi (province de Settat), comprise entre les points kilométriques 368+401 et 413+601. Il précise que les terrains concernés sont destinés à accueillir les emprises nécessaires à la pose de l'infrastructure ferroviaire, dans le cadre du prolongement méridional de l'actuelle ligne à grande vitesse (LGV) qui s'achève aujourd'hui à Casablanca. L'arrêté stipule que la procédure d'expropriation se fonde sur l'autorisation préalable du ministre du transport et de la logistique, en vertu des dispositions de la loi 7.81 relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique et à l'occupation temporaire. Selon le document, le périmètre visé se situe sur le territoire de la région Casablanca–Settat. L'extension vers Marrakech, objet de longues études préalables, entre désormais dans sa phase opérationnelle, appuyée par un schéma directeur national de la mobilité ferroviaire. Le transfert des parcelles intervient au bénéfice de l'ONCF, maître d'ouvrage du projet. Le ministère précise que l'ensemble des procédures juridiques afférentes ont été accomplies conformément aux prescriptions réglementaires.