Maroc-Mexique : Vers de nouvelles opportunités d'investissement    SIEL 2024 : Le CSPJ participe avec un programme axé sur la performance judiciaire    El Hafidi préside une conférence de l'Union arabe de l'électricité    ALE Maroc-USA : déséquilibre abyssal !    BOA entre dans le capital de Bank of Palestine    Aéronautique : Trelleborg, premier groupe suédois à s'installer au Maroc    Air Côte d'Ivoire inaugure mardi prochain sa liaison directe entre Casablanca et Abidjan    Outsourcing : un service clientèle en Amazigh lancé à Al-Hoceima, une première au Maroc    Marchés publics : FINEA et l'ONEE lancent une nouvelle plateforme digitale    Startups: A San Francisco, Ghita Mezzour se réunit avec le fonds d'investissement Mubadala    Le président Xi Jinping et le président français Emmanuel Macron tiennent une rencontre en format restreint dans les Hautes-Pyrénées.    Fondation Arab America: La Marocaine Lamiaa Daif distinguée    L'inclusion des NEET sous la loupe du CESE    2 millions DH pour la démolition de l'hippodrome de Rabat    DGAPR: 6.987 détenus ont bénéficié du programme d'éducation non formelle au titre de l'année 2022-2023 (rapport)    Agadir et Essaouira fêtent l'arganier    Plage d'Agadir : haro sur les activités "nuisibles"    Caftan Week 2024 : Mercedes-Benz, ambassadeur de l'élégance et de l'innovation à Marrakech    Meknès: les productions de la SNRT primées au treizième festival de la fiction TV    Coupe de la CAF : Le Zamalek conteste la désignation d'arbitres tunisiens face à la RSB    Inzegane : Le substitut du procureur écroué pour corruption et abus de pouvoir    Fraude fiscale : Le parquet espagnol abandonne les poursuites contre Shakira    JO 2024: la flamme olympique arrive en France    SIEL 2024: Le SGG axe sa participation sur les questions juridiques d'actualité    Effets secondaires et considérations commerciales : AstraZeneca retire son vaccin Covid-19 du marché    Séisme Al Haouz : les dommages estimés à 3 MMDH    Russie : Yahia Attiat-Allah relégué en D2 avec le FK Sotchi    Célébration : SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan fête ses 21 ans    On connait les lauréats du 2è Prix "Al Qods Acharif" d'excellence journalistique    Intenses bombardements israéliens à l'est de Rafah    Maroc-Pérou : Un accord de jumelage entre la région Dakhla-Oued Eddahab et la région de Piura    Mondial féminin U17 : Avant d'affronter le Maroc, l'Algérie saisit la FIFA    Interview avec Nadia Kounda: Une dimension d'amour et de passion    Algérie : La remise en liberté de Farid Bencheikh, l'ex-patron de la police nationale, attise le feu de la guerre des clans    LDC : PSG – Dortmund, le dernier match de Kylian Mbappé dans son antre    Education nationale : 330.000 fonctionnaires ont reçu la première tranche de la revalorisation salariale    Finales de la LDC et de la CCAF: La Confédération officialise la programmation    Vidéo.L'artisanat marocain mis en lumière au musée national de la parure    SM le Roi reçoit SAR le Prince Turki Ben Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, émissaire du Serviteur des Lieux Saints de l'Islam, porteur d'un message au Souverain    Mohamed Moubdii a été destitué de ses fonctions à la Chambre des représentants    Coopération judiciaire : Mohamed Abdennabaoui s'entretient avec le président du Conseil suprême de justice du Koweït    Sochepress célèbre son centenaire    Le nombre de motocyclistes victimes d'accidents de la circulation en hausse de 31 %    Moulay El Hassan souffle sa 21è bougie    Nasser Bourita reçoit le ministre bahreïni des Affaires étrangères    Vague de chaleur de mardi à vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    Le Festival Jazz au Chellah revient pour une 26ème édition    Le Président Xi Jinping s'est entretenu avec le Président français Emmanuel Macron    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les professionnels de l'immobilier alertent sur le manque d'investissement dans le moyen standing
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 03 - 2008

La montée en flèche des prix du foncier influence considérablement l'offre en matière d'immobilier. Entre-temps, le moyen standing fait défaut et la classe moyenne se rabat sur les logements économiques et sociaux.
Le marché de l'immobilier semble se tasser. Depuis le temps que les investissements, et avec eux les prix aussi, vont crescendo, l'accès à la propriété est devenu une opération périlleuse à laquelle l'employé à moyen ou faible revenu, ne s'aventure plus qu'après moult réflexions.
Notons que les connaisseurs en la matière, de même, deviennent moins aptes à acquérir un logement, puisqu'une personne avertie cherche non seulement la disponibilité mais aussi la qualité. Qualité qui se fait d'ailleurs assez difficile à trouver, ce qui intrigue aujourd'hui les Marocains.
Suffit-il d'avoir des revenus «suffisants» ? Et encore, même ce point de revenus «suffisants» est relatif. En ce sens, que mis à part le type économique et le haut de gamme, les clients tentés par l'immobilier ne trouvent plus grand choix. « Le logement économique ou social a dépassé le seuil des
200.000 DH initiaux. À présent, il avoisine les 300.000 DH, car qu'on veuille l'admettre ou pas, le noir est pratique courante. Le reste se vend, pour la majorité, à partir de 800.000 DH. C'est se demander où est la place du moyen standing dans une conjoncture pareille », indique un cadre bancaire qui a requis l'anonymat.
Dans ce contexte, la flambée qui caractérise de plus en plus le secteur, est imputable, essentiellement, à la spéculation, d'une part, mais aussi à la rareté du foncier disponible. Le peu de terrains encore disponibles en plein centre- ville étant gardé par les promoteurs immobiliers, pour des temps de disette peut-être. Autre aspect, mais non moindre, concerne le point relatif à l'inadéquation flagrante entre l'offre et la demande. Car alors que pour ce qui est de l'offre, on trouve soit du logement de type économique, soit du haut standing, avec un grand vide en matière de moyen standing. Au mieux, c'est la branche de «l'économique amélioré» qui est développée, mais qui reste aussi hors de portée pour un grand nombre de foyers. S'agissant de la demande, par contre, le moyen standing se fait la perle rare des Marocains, qui ne trouvent pas d'offre adaptée à leurs critères, et sont obligés de fait de pencher pour l'économique.
«Effectivement, le moyen standing n'est plus aussi courant. Mais notez que les prix des terrains coûtent de plus en plus cher. Les constructions, qu'il s'agisse de logement économique ou de haut de gamme, coûtent la même chose, c'est la finition qui fait la distinction. L'Etat devrait réfléchir à la solution mise en place en Egypte. Je parle de la vente des terrains lui appartenant aux promoteurs, mais pour qu'il y ait pas monopole, cela devrait se faire dans le cadre d'appels d'offre avec des conditions très serrées et obligation de mise en valeur. Cela tirera sûrement les prix des terrains à la baisse», déclare Miloud Chaâbi, président de la Fédération nationale des promoteurs Immobiliers (FNPI).
Par ailleurs, «la demande sur le logement économique monte en flèche et donne lieu, d'une part, à un prix dépassant largement celui déclaré, à savoir les 200.000 DH,
et par conséquent se trouve éliminée une bonne partie des profils pour lesquels ce produit économique a été initialement tracé», indique un professionnel du secteur.
Une deuxième résultante de cette concentration de l'offre sur le logement économique que l'on peut par ailleurs constater, c'est que les grands promoteurs immobiliers se retrouvent avec carnets de commandes pleins, pour des livraisons d'ici 4 ou 5 ans. Un grand problème se pose aujourd'hui, et handicape le marché immobilier. Il s'agit de «la partie non déclarée du prix de l'acquisition, elle commence à se faire monnaie courante. Alors qu'elle se situait dans un niveau de 10 à 15 ou au maximum 20% auparavant, la pratique à ce jour connaît des sommes qui peuvent atteindre même 50% de la partie déclarée», ajoute ce cadre bancaire. Pour sa part, Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, explique que «la promotion immobilière a, aujourd'hui, une visibilité sur les trois prochaines décennies, à condition de chercher les bonnes niches d'intérêt à fort potentiel et forte demande. A ce jour, deux segments sont absents du marché, le logement des très pauvres, et celui pour la classe moyenne. Maintenant, le fait de diversifier les produits et de sortir de la logique d'un seul produit qui est celui subventionné par l'Etat permettra de remédier à cela. La classe moyenne qui ne trouve plus de réponse à sa demande se rabat automatiquement sur le logement économique».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.