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Amour sans visa ,un film contre le sida
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 28 - 12 - 2001

«Amour sans visa», le nouveau film de Najib Sefrioui, est enfin sur le grand écran. Un film sur une jeunesse désespérée et rongée par le pire des fléaux, le Sida.
Ali est un fils unique, un fils à maman. Dans son sang coule sa soumission à sa mère Mimouna à laquelle il voue un amour sans égal , son amour, impossible, pour Nadia mais aussi le virus du sida qui le détruit peu à peu. Nadia, rebelle, excessive, parfois maléfique est aussi atteinte de cette maladie. Elle quitte son amant pour un autre, Bouferda, qui se trouve être le meilleur ami d'Ali. Déçu, rongé par sa maladie, ce dernier trouve refuge dans l'amour de Aïcha, une domestique qui fait figure de sœur adoptive. Elle vit dans la gargote de Mimouna, aimée à son tour par Bahmad, un vieux célibataire et ami d'Ali. Des personnages aussi différents que complexes que seule la solitude réunit autour d'Amour Sans Visa, le dernier-né du réalisateur Najib Sefrioui. Il s'agit d'une histoire sur le sida mais aussi sur les rapports humains qui s'effritent dans notre société, les amours manquées, et les erreurs dont on paie le prix par sa propre vie. Une belle histoire mais qui, de par la diversité des personnages et la nature des thèmes traités et pour le moins très disparates, n'a pas abouti. Le film reste caractérisé par des scènes trop longues et sans transition les unes avec les autres. On se trouve avec l'impression d'assister à une série d'images sans aucun rapport entre elles. L'absence de rythme, caractérisée par une absence totale ou presque de musique, joue aussi en la défaveur du film. Le bon choix des acteurs, à leur tête Mohamed Marouazi dans le rôle d'Ali et Wafa Abargh dans le rôle de Nadia, n'a pas été mené à bon terme. Ils ne se retrouvent tout simplement pas dans les personnages qu'ils ont choisis de jouer. «Le scénario est extraordinaire, le film a été subventionné par le Centre cinématographique marocain, mais on s'est retrouvé avec un film autre que celui pour lequel on était parti», déplore Mohamed Marouazi. Tourné caméra à l'épaule, sans artifice ni lumière, le film se voulait réaliste. Le résultat a été un film sombre et une enfilade de plans sans aura et sans mystère. Le mérite du film reste, néanmoins, d'avoir traité des sujets encore tabous dans notre société. Parler des jeunes, de l'amour et du sida est un projet audacieux en soi, encore faut-il que la capacité de le réaliser soit au rendez-vous.

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