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Absence de latrines à Casablanca
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 25 - 01 - 2002

Dans les plus grandes artères modernes de la ville blanche où la circulation des piétons bat son plein au quotidien, l'absence des toilettes publiques est frappante.
Casablanca, la grande mégalopole aux cinq millions d'habitants, la wilaya aux multiples préfectures et où on essaie de venir à bout des différents problèmes d'infrastructures souffre aussi d'un manque effroyable des…toilettes publiques. Une lacune dont on ne parle presque jamais. Pourtant un simple tour dans les différentes agglomérations de la capitale économique du Maroc s'avère très révélateur dans ce sens. Il est devenu familier à tous les riverains de voir souvent quelqu'un en train d'arroser un mur ou un arbre en plein centre-ville. Ou encore une mère gênée par son enfant qui demande à se soulager sur le champ. A part quelques sites qui datent de l'ère du protectorat, comme au boulevard Zerktouni, à la place des Nations Unies, les citoyens qui éprouvent des besoins naturels doivent se débrouiller et choisir entre les toilettes d'une mosquée ou d'un café. Encore faut-il que les WC de ce dernier ne soient pas cadenassés car réservés aux consommateurs. Les propriétaires ne donnent la clé qu'aux clients, ce qui réduit considérablement les options restantes, comme un terrain vague, derrière un arbre ou entre deux voitures en stationnement. Dans certains passages, l'odeur pestilentielle de l'urine s'ajoute à l'atmosphère déjà envenimée par la pollution des airs. C'est le cas de la longue rue jouxtant le marché central, et la grande artère qui tient de la gare Casa-port jusqu'à la Comanav, ou encore l'avenue des F.A.R, le jardin en face de la Banque du Maroc où siégeait autrefois le théâtre de Casablanca, sans parler des halls des immeubles non gardés et non éclairés. Et cette fameuse corniche, lieu privilégié autant par les Casablancais que par les visiteurs de la ville blanche.
La responsabilité incombe aux autorités locales en premier lieu, mais le citoyen se doit aussi de faire montre d'un minimum d'éducation et de respect de la propreté de sa ville. Et dire que le fondement de notre culture s'est toujours basé sur le principe «La propreté est issue de la foi ». Toutefois il existe des personnes malades qui risquent d'éprouver un besoin à n'importe quel moment. Beaucoup de gens se sentent mal à l'aise quand ils sont obligés de se soulager sous la pression naturelle. Parfois ils sont obligés d'écourter leur soulagement sous le regard désapprobateur des passants. Quand on voit des endroits qui grouillent de promeneurs et de touristes à longueur de la journée à l'instar du boulevard Hassan II, on ne peut que se poser des questions sur les raisons de l'absence de ces services. Les responsables, la société civile, les médias qu'ils soient officiels, indépendants ou semi-indépendants, tous parlent d'environnement, d'écologie, des problèmes des ordures ménagères etc, sans pour autant mentionner la nécessité des latrines publiques pour un soi-disant environnement sain. Cela va sans parler des quartiers populaires où comme tout le monde le sait, il existe des locataires de chambres uniques. Trois à quatre familles entassées dans un rez-de-chaussée, à chacune sa propre chambre, mais qui devraient se relayer sur l'unique toilette de «co-location». Donc autant penser d'abord au centre-ville laissant pour plus tard les milieux péri-urbains. Ce serait honteux d'attendre à ce que des investisseurs étrangers s'en occupent, car le remède à ce problème est de loin à la portée de la commune la plus démunie, permettant par la même aux citoyens de circuler en toute quiétude. Lorsque le projet du métro de Casablanca sera effectif, nos urbanistes penseront certainement à inclure ces lieux d'aisance dans les plans d'aménagement. D'ici là, courez vite chez vous.


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