Le rapport 2024 de la présidence du Ministère public met en évidence une mutation des modes opératoires terroristes, marquée par un recours accru aux outils numériques. Les poursuites pour apologie du terrorisme arrivent en tête avec 86 affaires, devant l'incitation et la constitution de cellules. Les enquêteurs relèvent l'usage de cryptomonnaies pour le financement, notamment via des achats de USDT sur des plateformes d'échange, ainsi que des tentatives d'acquisition de drones par Internet à des fins d'attaques. Ces évolutions traduisent un déplacement du risque vers le cyberespace et les technologies émergentes.