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Mohamed Darif : «Le PJD est obligé de tenir un discours populiste»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 04 - 2012

Le grand défi pour Benkirane serait d'assurer une homogénéité d'autant plus que le MP, l'Istiqlal et le PPS ont participé à la gestion du gouvernement d'Abbas El Fassi et celui de Driss Jettou.
ALM : Abdelilah Benkirane a convoqué chez lui, samedi dernier, les leaders de la majorité en vue de rétablir une certaine homogénéité et cohérence de position au sein de la coalition. Sera-ce une tâche facile à réaliser?
Mohamed Darif : C'est la deuxième rencontre qu'organise Benkirane. Les deux rencontres s'inscrivent dans un cadre de recherche d'une homogénéité. Il faut dire que ce n'est point une tâche facile puisque notre gouvernement de coalition est composé d'entités à points de vue divergents: un parti islamiste, deux partis appartenant à la Koutla et le Mouvement populaire (MP) qui, rappelons-le, a été membre du fameux G8. Le grand défi pour Benkirane serait d'assurer une homogénéité d'autant plus que le MP, l'Istiqlal et le PPS ont participé à la gestion du gouvernement d'Abbas El Fassi et celui de Driss Jettou. Il faut également rappeler que le PJD a mené sa campagne en s'attaquant à ces trois partis avec lesquels il doit mener une action cohérente. Tout prête donc à dire que cette homogénéité est très dure à réaliser. Une chose est sûre, l'incohérence actuelle, que Benkirane tient à minimiser, menace clairement le rendement gouvernemental.
On assiste également au niveau régional à des différends entre des députés issus de la majorité. Serait-ce une façon de se démarquer de leurs adversaires à l'approche des communales ?
La logique qui régit les communales est très différente de celle qui concerne la majorité gouvernementale. Il faut savoir que la majorité qui s'est formée au niveau des villes et les alliances qui se sont créées ont vu le jour uniquement sur la base des voix. C'est une logique numérique. Nous avons vécu ces divergences en 2009 également, où à Marrakech, à titre d'exemple, le PAM qui assurait la présidence de la ville ocre a été fortement soutenu par le PJD, alors dans l'opposition. A Agadir et Tétouan aussi nous avions assisté à une alliance entre l'USFP et le PJD. Ceci dit, je ne pense pas que la majorité gouvernementale sera reproduite au niveau communal. Le conseil communal n'obéit pas forcément à une logique politique mais à celle de la gestion plus qu'autre chose.
Certains observateurs estiment que le PJD a tellement été habitué à porter les couleurs de la gauche qu'il a du mal à adapter ses positions à celles de la majorité actuellement. Qu'en dites-vous ?
Ce n'est pas faux, mais ce n'est pas spécifique au PJD. En 1989, l'USFP a vécu la même situation où il avait grand mal à contrôler les positions de l'appareil du parti et celles des organisations parallèles. A l'époque, la CDT et la FDT ont eu des problèmes avec la jeunesse du parti. Aujourd'hui on assiste à un scénario plus ou moins proche. Le PJD a toujours cette culture d'opposition et de critiques. Il est obligé de tenir des discours populistes. Les ministres de l'USFP de 1989 avaient constitué un bloc homogène et c'est ce que tente de faire le PJD. Seulement, il faut dire que les ministres de ce gouvernement ne pratiquent pas leur droit de réserve, chose qui les pousse à donner des propos en discorde avec la coalition.


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