Football. Le président du Wydad de Casablanca, Naserddine Doublali, a déclaré qu'il va bientôt quitter la scène sportive nationale. Selon ses propos cette décision est irrévocable. Le président du Wydad de Casablanca, Naserddine Doublali, n'arrive plus à supporter le malaise qui règne sur le football national. C'est en tout cas ce qu'il a déclaré à « Aujourd'hui le Maroc » au cours d'un bref entretien téléphonique. « J'en ai ras-le-bol. Je n'en peux plus », résume, sur un ton plein d'amertume, celui qui vient à peine d'être désigné à la tête de la commission des relations publiques de la FRMF. C'était lors de la réunion de synthèse du bureau fédéral de la même fédération qui a eu lieu mercredi dernier. Las, le président des Rouge et Blanc a déclaré qu'il va, bientôt, quitter la scène sportive nationale. Est-ce à cause de la situation actuelle du club. « Ce n'est nullement à cause du Wydad », avance-t-il. Malgré notre insistance, il s'est abstenu de nous fournir davantage de précisions. Un constat révélateur s'impose pourtant de lui-même. Cela fait longtemps déjà que Doublali ne cesse de désigner du mauvais doigt le groupement national du football comme étant la principale cause de la crise que traverse le club. Il est même allé jusqu'à parler de complot visant à déstabiliser la famille du WAC. Doublali semble s'être rétracté. Dans une déclaration à l'hebdomadaire « Al Mountakhab », daté du 28 février dernier, il a fait savoir que la famille du Wydad est plus que jamais soudée et que tous les joueurs sont conscients de la responsabilité qui leur incombe. Plus encore, il a déclaré que tous les arriérés des joueurs ont été réglés et que le club compte aller jusqu'au bout au championnat national. Aujourd'hui, la situation a changé. La partition de Doublali aussi. Sa décision de se retirer de la scène sportive nationale est, selon ses dires, définitive. « Même si les donnes changent, je ne reviendrai pas sur ma décision », fait-il souligner. On se demande pourquoi le président du club casablancais a changé d'avis en un laps de temps aussi réduit. Mais une chose est sûre, avec le départ de Doublali, la maison du Wydad risque de s'effondrer comme un château de cartes. Et ce n'est dans l'intérêt ni du GNF ni de Doublali, en tant que responsable d'un club du calibre du WAC. En revanche, il a le droit de demander une réunion avec le groupement national et de mettre la lumière sur cette affaire. C'est en tant que responsable que le président des Rouge et Blanc doit agir et non pas en tant que dirigeant.