L'instance de coordination du secteur du travail et de l'insertion professionnelle a présenté son plaidoyer au ministère de l'Emploi et de l'insertion professionnelle, un plaidoyer comprenant les grandes lignes du dossier, notamment concernant les organes représentatifs du personnel, l'organisation structurelle des services centralisés et décentralisés du ministère, la gestion des ressources humaines, l'immunisation sociale et économique et les œuvres sociales des fonctionnaires. L'organe de coordination composé de l'Association marocaine des inspecteurs de travail (AMIT), du Syndicat national des inspecteurs et des fonctionnaires du ministère du travail, de l'Union marocaine du travail (UMT), de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), de la Confédération démocratique du travail (CDT), de l'organisation démocratique du travail (ODT), de la Fédération démocratique du travail (FDT), de l'Organisation démocratique du travail (ODT), a déduit que le ministère du travail et de l'insertion professionnelle refuse de s'engager dans la dynamique suivie par le Royaume et recherche toujours son identité et sa position par rapport à l'engagement évolutif du pays. Le comité de coordination, par le biais de son dossier de plaidoyer, dont barlamane.com a reçu une copie, a déclaré que le ministère, dont est en charge Mohamed Yatim, dirigeant du PJD, « est encore dominé par les manifestations d'excès de pouvoir, de personnification et d'improvisation, qui ont pour effet le maintien de la congestion sociale et professionnelle lesquels affectent négativement son image et la qualité des services fournis.'' Le Comité de coordination demande que les dispositions légales qui concernent la publication des promotions de toutes les catégories de fonctionnaires confondues sur le site web officiel du ministère soient respectés (chapitre 36 du règlement général de la fonction publique) et de leur fournir un rapport de leur notation annuelle, tout en appelant à une concrétisation immédiate de toutes les demandes de transfert présentées pour des raisons sociales et familiales par les fonctionnaires du secteur dont les cadres du corps de l'inspection. La même source a souligné la nécessité de réviser l'arrêté n° 02.08.69 du 9 juillet 2008 relatif au statut de l'inspection du travail, « par la mise en place d'un véritable statut de l'autorité de l'inspection du travail, compatible avec les normes des conventions n° 81 et 129 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) et leurs recommandations n° 81 et 133, y compris : fournir toutes les conditions, garanties et incitations pour la mise en œuvre de la fonction qui contrôle l'application du droit du travail, en tant que tâche principale pour tout système d'inspection du travail rationnel et efficace''. Le dossier de plaidoyer inclut également l'instauration d'un système de rémunération intégré qui prend en compte la spécificité et les exigences du métier, ainsi que la nécessité d'un suivi de la situation financière des inspecteurs du travail afin qu'elle corresponde au rôle qui leur a été confié (prime de risque, indemnité de sujétion, indemnité d'intervention, indemnité de tenue vestimentaire). Dans le même contexte, la coordination appelle à l'institutionnalisation du dialogue social sectoriel à l'instar des autres secteurs étatiques, tout en prônant l'ouverture d'un véritable dialogue social avec toutes les représentations des fonctionnaires loin de tout discours formel.