L'Administration des douanes et impôts indirects (ADII) a vécu une journée tourmentée après que son système de dédouanement en ligne BADR eut été hors service. Les opérateurs économiques n'ont pas pu accéder, mardi 7 janvier, au système informatique douanier Badr (base automatisée des douanes en réseau), qui permett aux déclarants d'effectuer les opérations de dédouanement selon la procédure de droit commun ou la procédure de déclaration simplifiée. Selon les sources de Barlamane.com, la plate-forme était en défaillance et beaucoup n'ont pas pu régler leurs créances douanières. Les usagers du service ont vu de premières difficultés apparaître aux alentours de 10 heures. Ils ont déploré leur incapacité à effectuer le paiement électronique de leurs créances douanières de toute nature. Il est à rappeler que le dépôt des déclarations de cession est conditionné par la signature électronique et l'envoi des documents annexes sur BADR, ce dispositif permet également le dépôt de ces documents annexes dans ledit système. Ainsi, le trafic portuaire a été paralysé, et avec lui les opérations d'importation et d'exportation, occasionnant des pertes considérables. Aucune information n'a filtré sur la restauration du système ou sur un retour à la normale. Le port de Casablanca connaît chaque année quelque 125.000 opérations d'importation et 80.000 d'exportation, l'équivalent de 50 millions de dirhams de bénéfices.