L'enfant Noor issue de la relation hors mariage entre l'avocat proche du parti islamiste, Tahiri, et Leila -qui a défrayé la chronique- n'a toujours pas de filiation paternelle établie. Exercée par la mère en sa qualité de représentant légal de l'enfant depuis que le père s'est soustrait à ses responsabilités, l'action en recherche de paternité est portée devant le chambre de la famille casablancaise. La chambre de la famille de la cour de Casablanca se penchera, ce lundi 9 mars, sur la reconnaissance de la filiation de l'enfant Noor née de l'union de Leila S. et de Me Tahiri, l'avocat proche du PJD, qui a refusé d'inscrire son acte de naissance à l'état civil marocain. C'est le dernier acte d'une procédure judiciaire lancée par L.S., la vigntaine, qui affirme être liée à M.T. par un mariage «coutumier». Union qui a abouti à la naissance d'une fille. L.S, avait précédemment été poursuivie pour «chantage» et «adultère» avant que le procureur ne lui accorde la liberté provisoire. Alors que leur union était en train de se défaire, l'avocat a agi en désaveu de paternité, affirmant qu'aucun lien n'existe entre lui et la mère de son prétendu enfant. Si L.S comparaître en justice, l'avocat, lui, ne sera pas poursuivi, son épouse légitime n'ayant pas donné suite à la plainte pour relations extra-conjugales. Rappelons que la loi marocaine punit les relations hors mariage, d'un mois à un an de prison. Si le fait divers nourrit les colonnes depuis plusieurs semaines, c'est que l'avocat est un nom connu du barreau de Casablanca et du PJD. Selon plusieurs sources, Tahari avait fait miroiter à sa compagne le projet de se marier publiquement, mais sa famille aurait désapprouvé cette union.