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Selon l'avocat Hubert Seillan, le Maroc a posé les jalons destinés à régler définitivement le dossier du Sahara
Publié dans Barlamane le 05 - 05 - 2021

Selon l'avocat au Barreau de Paris et auteur de l'ouvrage Le Sahara marocain, l'espace et le temps» (La Croisée des Chemins, 2019), il est grand temps que le dossier du Sahara aboutisse à une solution politique, prenant en considération la souveraineté et l'intégrité territoriale du Maroc ainsi que les spécificités du Sahara, dans un cadre englobant les principes démocratiques et de décentralisation.
Dans une tribune publiée dans le magazine Jeune Afrique, Hubert Seillan, avocat et écrivain de renom, affirme que le statut final du Sahara doit être conformément à la proposition marocaine qui propose une large autonomie sous la souveraineté nationale. Dans son texte très commentée, il met en cause ceux qui cherchent à «maquiller un animal fatigué en un fringant coursier» allusion faite au Polisario, et note que «le Sahara de l'Ouest est aujourd'hui reconnu marocain par le plus grand nombre des Etats du monde actuel».
Ensuite, M. Seillan dénonce le rôle de l'Algérie dans ce dossier, qui agite le spectre saharien à des fins de politique intérieure. «Bien qu'elle refuse de s'affirmer comme telle, elle est entièrement partie prenante. Cette réalité indiscutable ne trompe personne. Les faits, là encore, s'imposent. L'Algérie a engendré, et non pas simplement créé, le Polisario et la rasd. Tous trois ont la même nature. Cette tromperie date de l'acte de décolonisation par l'Espagne, il y a plus de 45 ans. Elle permet à l'Algérie de se présenter devant la communauté internationale comme un Etat neutre, ne considérant que les intérêts démocratiques de la population et les droits humains. L'audace est téméraire quand on sait ce qu'il en est dans ce pays. Elle relève de l'arrogance» pointe l'avocat français.
«Etant l'avocat de ses frères et de certains de ses fils, je me dois de revenir une nouvelle fois sur la disparition du dirigeant du Polisario, Ahmed El Khalil, en 2009 à Alger. Il avait formulé des critiques sur certaines pratiques du pouvoir. Il n'a pas été jugé, mais détenu dans un secret absolu. Est-il vivant ? Est-il mort ? Nous n'en savons rien. Aucune des démarches entreprises auprès de la justice et des pouvoirs publics algériens n'a reçu la moindre réponse. Il en a été de même de la part de la Croix-Rouge, en raison de la neutralité qu'elle souhaite observer dans ses rapports avec les Etats» a-t-il pointé.
Les représentants de l'Algérie et du Front Polisario ne veulent pas engager une négociation de fond sur le projet marocain, dont la crédibilité ne souffre d'aucune contestation. «La diplomatie du régime [algérien] est encore une fois fondée sur un mirage. Qualifiant le Polisario et la rasd de représentants exclusifs des populations du Sahara, elle déclare ne leur apporter qu'un soutien politique alors qu'ils ne sont que son prolongement. Cette illusion lui permet de combattre systématiquement les efforts internationaux qui tendent à une reconnaissance définitive du statut d'autonomie avancée du Sahara sous souveraineté du Maroc» précise-t-il.
«Aujourd'hui, l'opinion internationale n'est plus abusée. Un pays qui place massivement en détention ceux de ses ressortissants qui en appellent à la démocratie et aux droits humains a-t-il la légitimité pour parler au nom des habitants de Laâyoune, de Smara ou encore de Dakhla ?» s'interroge-t-il.
«En novembre 2020, à Guerguerat, il a suffi que le Maroc tousse pour que la route vers la Mauritanie soit rouverte à la libre circulation» indique M. Seillan, signalant «la symbolique de la carte du Maroc intégrant le Sahara, que retiennent désormais les Etats-Unis, première puissance économique et politique mondiale et modèle pour nos libertés». «Tout ceci indique que le résultat est désormais tout proche. C'est ce que pense une immense majorité de Français, ce qui, sans doute, explique la décision récente du parti politique du président Macron de créer une représentation à Dakhla», rapporte-t-il, avant de conclure : «La réalité s'impose».


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