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Ali Aarrass, Mohamed Hajib : en flagrant délit de mensonge
Publié dans Barlamane le 07 - 05 - 2021

Ali Aarrass a été arrêté à Melilla en 2008 avant d'être extradé par l'Espagne vers le Maroc en 2010. Il a été condamné en 2011 pour trafic d'armes au profit d'un réseau islamiste avant d'être libéré en 2020. Depuis, lui et un autre ex-terroriste, Ali Hajeb, répandent des allégations décousues, incohérentes, gauchement avouées ne servant qu'à entretenir, à propager des récits sur leur détention qui se composent d'invectives, de dénigrements, d'insinuations malveillantes qui pleuvent contre les institutions marocaines.
Alors que certaines ONG semblaient se rallier au seul bruit d'ex-terroristes, Ali Aarrass et Mohamed Hajib pour ne pas les nommer pour faire la morale au Maroc, la vérité de leurs allégations commence à apparaître. Les deux hommes, anciens adeptes du courant takfiriste, se livrent à des démonstrations intempestives sur les réseaux sociaux, et se font de singulières illusions sur l'efficacité de leur propagande. Un binôme tapageur, qui compromet les faits par une salve de mensonges entretenue et augmentée. Ce n'est pas à nos yeux le mal principal qui résulte de cette levée de boucliers, dont nous retraçons l'origine. Nous faut-il des divulgations injurieuses, des diffamations ou des calomnies mettant en cause la probité et l'intégrité de la justice marocaine ?
Dans une vidéo visionnée par Barlamane.com, l'ex-djihadiste Abderrazak Soumah affirme que Ali Aarrass «avait pour mission d'introduire des armes pour les acheminer à Berkane en 2003». «Il est vrai que nous étions prêts à déstabiliser le Maroc» ajoute cet ancien leader repenti de Harakat al-Moudjahidin au Maghreb. Assurément, cette proclamation ne doit pas échapper aux défenseurs de l'ancien terroriste Belgo-Marocain. Ce dernier a élevé, dans son indignation myope sur de supposés traitements qu'il dit avoir subis, une voix pareille à la trompette. Alors que les bonnes questions se trouvent dans l'ombre, les mauvaises occupent seules le devant de la scène.
«L'ancien terroriste Ali Aarass a agi en s'adonnant depuis le début des années 1980 au financement et à l'armement du Mouvement des moudjahidines au Maroc, en introduisant un important arsenal d'armes à feu dans le Royaume avant d'être arrêté par les autorités en 2008» affirme notre source. «Enlèvements, détention et torture. Il s'agit de la version ressassée et exagérée pendant des années par le dénommé Ali Aarrass, qui a réussi à convaincre beaucoup de gens alors qu'il ne s'agissait que d'une fuite en avant dévoilée au grand jour lorsqu'il a prouvé son implication dans des complots terroristes tramée par le Mouvement des moudjahidines au Maroc» a-t-elle pointé.
Dans sa campagne d'outrages organisée contre les instructions marocaines avec l'aide de quelques diffamateurs, Ali Aarrass a été sommé de justifier ses allégations, et naturellement pas une ombre de preuve n'a été produite. Ses déclarations ont été démenties par un ensemble de témoignages, de dépositions d'ex-codétenus qui ont fait crouler l'édifice de mensonge et de tromperie. Tout a disparu notamment sous la parole ferme, lucide et décisive d'un de ses anciens compagnons d'armes, Abderrazak Soumah. À cette campagne se sont trouvés plus ou moins mêlés des activistes, des voix qui ont voulu voir dans ce fouillis d'allégations une affaire de droit, un objet d'enquête.
«La répétition désespérée de sa version biaisée était facile à détruire étant donné qu'elle était remplie de mensonges et de contradictions. Après sa détention par les autorités espagnoles en 2008 sur la base d'un mandat d'arrêt international émis par les autorités marocaines, il a été expulsé vers le Maroc en 2010 et a affirmé avoir été kidnappé et détenu dans un centre de détention à Témara, où il avait été soumis à divers types de tortures. En fait, l'intéressé avait fait l'objet d'une enquête au siège de la brigade nationale de la police judiciaire à Casablanca, où il a passé une période de garde à vue de 96 heures, renouvelée à deux reprises dans le strict respect du Code pénal. Cela a été confirmé à l'époque par une enquête ordonnée par le juge d'instruction de la Cour d'appel de Rabat ayant démontré que Ali Aarass était effectivement placé en garde à vue à la BNPJ de Casablanca entre le 14 et le 24 décembre 2010» détaille notre source.
«Ce que Aarass n'a pas pris en compte, c'est qu'à côté de la cellule dans laquelle il était admis se trouvait un autre suspect placé en garde à vue à la même période, au même endroit et plus précisément à partir du 15 décembre 2010 jusqu'au 18 du même mois. Ce détenu a confirmé, dans le cadre de l'enquête précitée, avoir croisé Aarass» indique-t-elle.
«Ceux qui ont suivi de près l'affaire Ali Aarrass savent que le concerné était recherché depuis 2003. Son nom paraissait plusieurs fois dans des affaires de terrorisme. Ce que Aarass a avoué lui-même à la BNPJ de Casablanca, mais ce dernier dira plus tard qu'il a signé sous pression le procès-verbal rédigé en arabe, une langue qu'il a affirmé à maintes reprises ne pas maîtriser. En effet, Aarass a signé tous les procès-verbaux de son plein gré, écrivant son nom et prénom en arabe. En outre, il est clair que sa façon d'écrire et sa signature ne montrent aucun signe de contrainte. Pourquoi alors Aarass prétend-t-il ne pas maîtriser la langue arabe ? La bonne question serait : comment une personne qui a travaillé dix ans dans une librairie spécialisée dans la vente d'ouvrages islamiques à Bruxelles ne maîtrise pas cette langue ?» précise notre source, alors que Aarass s'engage dans une voie où des suppositions, qui n'ont rien de précis ni de plausible, sont réduites par cela même a être un acte de propagande contre le corps étatique marocain.
Abderrazak Soumah, ancien leader djihadiste, témoigne
Abderrazak Soumah relève qu'Ali Aarrass a rejoint la mouvcance djihadiste en 1981. «Je l'ai rencontré à plusieurs reprises en France, en Belgique et au Maroc (...) Il parle couramment l'arabe, l'amazigh et le français alors qu'il soutient qu'il ne maîtrise pas la langue arabe (...) Abdelaziz Noâmani lui a donné de l'argent pour ouvrir une librairie islamique en Belgique [à Molenbeek], un projet qui devait constituer l'une des principales sources de financement de notre groupe», a-t-il décrit.
«Certains diront que ces détails sont insuffisants pour discréditer Ali Aarass et que cet homme est innocent des accusations de terrorisme et qu'il a souffert de la torture des mains de la police marocaine, comme indiqué dans ses plaintes et aussi dans la vidéo publiée en 2015. Le 30 mai 2011, Ali Aarrass a déposé une plainte auprès du procureur général du roi à Rabat pour torture et mauvais traitements pendant sa détention provisoire et son interrogatoire. Le 8 décembre 2011, il a été soumis à une expertise médicale par trois médecins du CHU Avicenne, à Rabat, mandatés par le parquet général de la Cour d'appel de Rabat le 7 décembre 2011, le rapport médico-légal a conclu que la personne concernée ne portait aucun signe de torture sur son corps, aucun hématome sur les zones sensibles, alors même que Aarass avait affirmé avoir été violé à la bouteille. C'est ce mensonge qui avait fait sensation à l'époque. Et Aarass n'était pas le premier ni le seul à y avoir recours.» circonstancie notre source.
C'est là le danger, et ce qu'il y a de certain, c'est qu'avec tout cela cette affaire crée d'étranges précédents. Dans cette mêlée d'insinuations, d'alarmes, de vaines réclamations, de mensonges, d'absurdités de toute espèce, c'est la magistrature marocaine qu'on vise. «Les Marocains ont ensuite découvert que l'affaire était totalement infondée. Ali Aarrass n'a pas réussi à prouver ces fausses allégations de torture, ce qui l'a poussé à penser à d'autres astuces. Il a utilisé la visite officielle d'une délégation du Groupe de travail des Nations unies contre la détention arbitraire au cours du mois de décembre 2013 pour faire passer ses contre-vérités. Après ladite visite, Aarass a de nouveau déposé le 21 mai 2014 une plainte pour torture. Suite à cette plainte, le procureur du roi a ordonné une enquête sur l'affaire, soumettant Aarass à une expertise médicale par une équipe dirigée par un médecin légiste agréé par les tribunaux du royaume. Le rapport d'experts conclut qu'Aarass ne porte aucun signe de torture sur son corps. C'était la certitude quant à ces fausses allégations. La Cour d'appel de Rabat a décidé en octobre 2015 de classer le dossier.»
«Quelques jours plus tard, l'opinion publique a été surprise par la publication d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant Aarass presque nu, montrant ses traces sur son dos, qui, selon lui, étaient des signes de torture. Il s'est avéré par la suite que la vidéo remonte à 2012 et c'est l'astuce à laquelle Aarass a eu recours pendant les trois ans d'enquête judiciaire sur les allégations de torture. Il a délibérément omis de présenter ladite vidéo comme preuve. Mais que se cache-t-il réellement derrière cet oubli ? Si l'on suppose qu'Aarass a effectivement été soumis à la torture après son expulsion vers le Maroc en 2010? Est-il logique que les effets de la torture restent visibles sur le corps pendant deux ans? Et si l'expertise médico légale a confirmé plus d'une fois que ce n'était soumis à aucune forme de torture? Alors, d'où viennent les traces apparues sur le corps d'Aarass ? Dans la vidéo publiée en 2015» retrace notre source.
«Qu'en est-il de l'authenticité de la vidéo enregistrée en 2012, à la prison de Salé 2, dans laquelle Ali exhibe de soi-disant marques de torture apparentes sur son corps ? Il faut savoir qu'il a été arrêté en 2010, et ce n'est qu'en 2012 qu'il a filmé la vidéo. Comment donc des traces de torture peuvent rester visibles sur son corps pendant deux ans ? Il est de notoriété que les détenus salafistes recourent aux mensonges contre l'Etat, leur ennemi. Ils utilisent soit l'argile, soit le henné et se filment eux-mêmes, croyant à tort, que leurs allégations de torture et de mauvais traitements vont perturber l'Etat» a-t-on conclu.


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