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Brahim Ghali exfiltré manu militari : comment le Maroc a déjoué le plan algérien
Publié dans Barlamane le 05 - 06 - 2021

Brahim Ghali, chef des milices du «Polisario», est rentré en Algérie mardi après avoir passé quarante-quatre jours en Espagne.
Le leader du «Polisario» a quitté le territoire espagnol mardi dernier, laissant derrière lui l'une des crises diplomatiques les plus profondes entre l'Espagne et le Maroc, écrit le média espagnol Okdiario dans un article publié ce samedi.
«Son [Brahim Ghali] entrée s'est faite dans le plus grand secret, mais pas son départ (…) Mardi dernier, tout au long de la journée, les téléphones du ministère des Affaires étrangères n'arrêtaient pas de sonner. Dix-sept heures de crise cardiaque pour la diplomatie espagnole que n'oublieront pas les responsables qui ont été impliqués dans l'opération du départ de Brahim Ghali d'Espagne», indique le média.
«Ce jour-là, Brahim Ghali a été convoqué pour témoigner à distance devant le juge Santiago Pedraz de l'Audience nationale espagnole. Il fait l'objet de graves accusations de torture. Il espérait quitter le pays sans se présenter à ce rendez-vous», poursuit-on. Toutefois, l'information révélée en exclusivité par Okdiario a «provoqué un véritable séisme au Maroc».
Rabat, en apprenant les intentions de Ghali de quitter le pays en toute impunité, a envoyé un message aux Affaires étrangères espagnoles par la voie diplomatique : si Ghali part de manière opaque, comme il est entré, la situation entre les deux pays deviendra encore plus compliquée . Le gouvernement Sánchez s'est alors engagé à gérer de manière transparente la sortie du chef du «Polisario», une fois ses obligations devant la justice remplies, relève le média.
Toutes les parties impliquées dans l'affaire Ghali étaient d'accord sur une chose : le chef du «Polisario» devrait quitter l'Espagne après avoir témoigné devant la justice. L'avion qui devait rapatrier Ghali attendait l'autorisation de décoller d'une piste de la base militaire de Boufarik, à seulement 35 kilomètres au sud-ouest de la capitale algérienne. Son plan de vol n'a pas été rendu public et sa destination n'apparaissait pas dans les informations véhiculées par le système de surveillance coopératif pour le contrôle du trafic aérien et d'autres applications connexes qui permet de connaître la position des avions, révèle-t-on.
Après avoir coordonné cette opération, le gouvernement espagnol a informé le Maroc que l'avion algérien était sur le point de partir. Mais, il n'a pas reçu de réponse de la part de Rabat. «Le silence a été interprété par le gouvernement comme étant un accord. Toutefois, le Maroc a fait part de son objection à cette opération. Rabat explique sa position : l'avion qui vient chercher Ghali est un avion gouvernemental, l'un des avions médicalisés au service de la présidence algérienne. Rapatrier le leader du «Polisario» dans cet avion, c'est un peu moins que lui donner le statut de chef d'un Etat. Ghali doit quitter l'Espagne comme un étranger. La diplomatie espagnole tente de convaincre le Maroc, mais sa position a été catégorique», explique le média.
L'avion qui devait récupérer Brahim Ghali a été obligé de rebrousser chemin. Il s'agit d'un Gulfstream IV-SP, immatriculé 7T-VPM. C'est le même avion que l'Algérie a utilisé pour amener l'ancien président gravement malade Abdelaziz Buteflika en Suisse en 2019.
Okdiario souligne que près de deux heures se sont écoulées depuis que l'Algérie a annoncé que le Gulfstream a été prêt à voler vers La Rioja lorsque Madrid a informé le gouvernement algérien que ce plan de vol avait été abandonné. La réponse algérienne peut se résumer en deux mots : incrédulité et indignation. Résultat : le pilote a accédé à l'espace aérien espagnol à la verticale de l'île de Formentera. Mais, il a été ordonné de retourner en Algérie. La solution qui a été proposée est d'envoyer pour Ghali un avion aérien médicalisé civil. Cependant, l'Algérie prévient qu'elle ne peut pas assurer un vol avec ces conditions. C'est ainsi que l'Espagne s'est engagée à le trouver, d'où le choix d'Airlec.
Pour rappel, le chef du «Polisario» a quitté mardi l'Espagne à destination de l'Algérie. Son départ est intervenu après la décision d'un juge espagnol – qui l'a entendu mardi dans le cadre de deux plaintes le visant pour «tortures» et «génocide»– de ne prendre aucune mesure coercitive à son encontre, alors que les plaignants réclamaient sans cesse la confiscation du passeport de Brahim Ghali et sa détention provisoire.


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