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Rapport HRW : d'une manière ou d'une autre, votre chantage ne marchera pas
Publié dans Barlamane le 28 - 07 - 2022

Pour se faire une idée exacte et de l'esprit général du temps, et de la politique de certaines ONG, on a un exemple : un pamphlet burlesque de 141 pages contre le Maroc, quelques heures avant la fête du trône, diffusé par HRW. Ces feuilles mort-nées ne renferment que des contes à dormir debout, quelques petits faits amassés péniblement et au jour le jour, qu'elles donnent tout secs, se gardant de toute réflexion.
Pas de vacances pour les barbouilleurs de papier : Human Rights Watch (HRW) a préparé un cadeau au Maroc un an après la révélation puis l'effondrement spectaculaire de l'affaire Pegasus. Dans un rapport, publié jeudi 28 juillet, il y est question de «l'écosystème médiatique» du makhzen, des «médias de diffamation» qui sont «alignés sur les services de sécurité marocains», au point de dresser un «manuel», de leur manière de procéder.
Dans une brochure de 141 pages, HRW évoque le cas de huit personnes jugées pour des crimes de droit commun (il faut le rappeler à chaque fois) dont Omar Radi et Soulaiman Raissouni, condamnés en appel en 2022 respectivement à six ans et cinq ans de prison pour «agressions sexuelles» (et «espionnage» pour le premier). Taoufik Bouachrine, qui a écopé de 15 ans de prison pour «viol» et «traite d'être humain», y est également cité. Sans doute ce n'est qu'avec une extrême réserve que doivent être accueillis les faits mis en avant dans cet écrit, la plupart douteux et qui portent l'empreinte de la violence des haines antimarocaines; le plus souvent les constats sont injustes, les relations des faits inexactes et passionnées.
On s'attendait à un document logique, fouillé, irréfutable, on a eu droit à des pétards pour attirer l'attention, à de la réclame complotiste qui voit dans des médias bien établis des fournisseurs de renseignements et pourvoyeurs de libelles. Une ONG qui s'arroge le droit de juger, gratuitement ou pour un sou, la valeur de quelques décisions de justice ? Il n'y a rien qui doive surprendre aujourd'hui : ces bas procédés se sont bien perfectionnés depuis deux cents ans.
HRW a négligé d'autres vérifications beaucoup plus faciles, comme les liaisons des personnes qu'elle a citées, leurs réseaux, leurs activités, leurs ressources financières, etc. Une méthode prime : celle qui consiste à donner comme contre-preuve de l'accusation un argument qui la réfute. Or, pour ceux qui prennent la peine de regarder et de réfléchir, les éléments de vérité dans tous les procès ont été mis en évidence.
La méthode cynique de HRW
La méthode est la même, d'abord, mettre le curseur sur les fonctions pompeuses (et assez exagérées) des concernés : «l'historien et défenseur des droits humains», Maâti Monjib, «l'éditorialiste» Toufik Bouachrine, les «journalistes indépendants» Omar Radi et Soulaiman Raissouni, «l'économiste» Fouad Abdelmoumni, on cite même un certain Mohamed Ziane. Tous opposants-voix-libres-et-dérangeantes. Citations de seconde main, hypothèses farfelues, il est toujours très dangereux de parler des choses qu'on n'a pas étudiées, mais surtout, il est fort désagréable d'entendre l'opinion non demandée des étrangers sur toute ces affaires qui ne les concernent pas.
HRW, moins par sentiment d'humanité que par calcul, s'est fait le commissaire officieux de quelques individus précis au détriment d'autres. Les tirailleurs à gages apostés autour de la forteresse HRW le savent : leur rapport n'est qu'un ramassis de conclusions le plus souvent inventées à plaisir, et fondées sur l'incertitude d'un simple ouï-dire, étant permis à chacun de s'en passer, si bon lui semble.
Les rapports de certaines ONG ; c'est quelque chose qui est au-dessus de la loi elle-même ; c'est une loi supérieure ; c'est un document où sont énumérés les choses et les gens auxquels la loi même ne doit pas toucher. Prenons l'exemple d'un point mentionné dans le rapport : le refus de la justice de «convoquer les témoins requis par la défense, sans fournir de justifications raisonnables». Témoins étrangers, qui insultent les autorités marocaines sur les réseaux sociaux, qui ont entretenu des rapports équivoques avec les personnes jugées durant des années, avant d'être mobilisés pour blanchir leurs amis.
Au Maroc, il n'y a pas de délit d'opinion, ni de délit de parole, ni de délit d'écriture. La liberté de la presse et d'expression est indéniable. Un an après Pegasus, le Maroc réclame toujours à Amnesty International (AI) d'apporter des preuves «aux accusations arbitraires» sur son prétendu recours à ce logiciel
«Les autorités marocaines ont demandé, de nouveau, à Amnesty International d'apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l'utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile», avait indiqué la Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH), sans qu'il n'obtienne rien.
Pour Rabat, l'ONG «se révèle incapable de fournir l'argument irréfutable et la preuve matérielle étayant ses allégations» tout en dénonçant «des allégations mensongères et infondées».
Certains rapports d'ONG, dont Rabat avait bien vite compris la visée et la portée, ne sont qu'un moyen d'action dans des mains, si hardies et si souillées ; aussi les vit-on tout d'abord s'en servir comme d'une arme contre le royaume, et comme d'un marche-pied pour défendre leurs protégés.
Le rapport annuel de HRW est censé nous édifier sur la situation durant la période 2021-2022. Or, il ne nous sert que du réchauffé. Ce sont les mêmes affaires Bouachrine, Omar Radi, Hicham Mansouri etc, qui meublent les rapports et communiqués de HRW depuis quelques années. Preuve que cette ONG n'a plus rien à se mettre sous la dent. D'ailleurs, n'est-elle pas tombée dans une flagrante contradiction en dénonçant la soi-disant répression contre les opposants tout en remerciant certains avocats et activistes marocains qui ont collaboré avec l'ONG pour la rédaction de son rapport? Autrement dit, ces avocats et activistes agissent en plein jour et sans jamais être inquiétés.
La liberté de la presse n'est plus un principe, elle n'est plus qu'un objet de commerce ; un instrument politique, un moyen d'intimidation. D'une manière ou d'une autre, votre chantage ne marchera pas. Avec des scandales financiers à répétition, un président en poste depuis plus de trente ans, un patron de la région MENA indéboulonnable depuis trois décennies, HRW doit faire le ménage d'abord dans sa propre maison, au lieu de donner des leçons à des Etats souverains.


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