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La chronique de "Dbibina" : mort du Dr. Mourad Sghir : l'AMDH passe de la bassesse à l'infâmie
Publié dans Barlamane le 20 - 12 - 2023

Les droits humains sont passés à la seconde puis la troisième génération alors que l'association marocaine des droits de l'homme en est toujours à la première, qui remonte aux années 70 et 80 du siècle dernier. Entre temps, bien de l'eau a coulé sous les ponts mais les gens de l'association en sont encore et toujours à leurs anciennes haines et habitudes. Pour Dbibina, ce ne sont plus des militants mais des miliciens.
La preuve en est encore apportée par eux pour l'affaire de feu Mourad Sghir. Ce médecin militairequi, de son vivant avait choisi l'exil avant de revenir au pays et qui avait enregistré des vidéos d'opinions diverses, est mort à Tanger d'une insuffisance respiratoire puis d'un arrêt cardiaque, comme tant d'autres personnes. Mais du seul fait de ses activités passées, l'AMDH considère qu'il s'agit d'un meurtre, et pense bien évidemment que ce meurtre a été commis par nos services de sécurité. Aucune preuve autre que des spéculations, aucun indice sinon des accusations sans fondement.
La section de Tanger de l'AMDH a publié un communiqué que Dbibina a lu, sans y trouver un début de commencement de preuve, comme quand les miliciens de l'AMDH affirment que la mort n'est pas naturelle. Qu'en savent-ils et comment le savent-ils ? le défunt a été soigné deux fois pour insuffisances respiratoires puis il est décédé et son corps a fait l'objet d'une autopsie. Tout cela ne trouve évidement pas grâce aux yeux de cette association, dont les accusations sont reprises sur des sites et sur les réseaux sociaux.
Dbibina considère que l'objectif de l'AMDH est de nuire à la réputation des services chargés de notre sécurité, que celui des sites est d'engranger du clic et donc du fric et que celui des gens sur les réseaux est d'accumuler les like et d'augmenter l'influence qui vient avec. Et s'il faut pour cela profaner la mémoire d'un mort, peu importe ! Si, pour cela, il faut mentir, aucune importance !Les services de l'hôpital indiquent qu'à son arrivée dans leurs services, feu le Dr Sghir a reçu un traitement à l'oxygène, mais l'AMDH dit le contraire ; le médecin légiste affirme qu'il n'existait aucun obstacle médico-légal au certificat de décès, mais l'AMDH affirme que oui ; l'AMDH assure que le corps doit être conservé par la justice jusqu'à la fin de l'instruction, ce qui est strictement faux, mais les miliciens ne s'arrêtent pas à ce genre de détail, même si le détail s'appelle la loi.
Pour l'AMDH, tout le monde a tort, sauf ceux qui accusent les services de police et la justice du pays. Pour ces miliciens que Dbibina voit comme des nihilistes, tout le monde ment : les services hospitaliers, le parquet, les ambulanciers qui ont témoigné de l'état de santé du défunt, la police qui a produit un communiqué circonstancié, la famille qui a voulu récupérer le corps, le frère du défunt qui est avocat et qui s'est assuré de l'aspect naturel du décès et de la régularité de la procédure qui a suivi, et qui dénonce l'instrumentalisation qui est faite de ce drame familial... Pour l'AMDH, tout le monde ment, seule elle dit la vérité !
C'est à ce moment de la réflexion que Dbibina se rappelle de la fameuse formule de Hassan II voulant qu' «il ne sert à rien d'être de bonne foi face à des gens de mauvaise foi». Face à des gens de mauvaise foi et animés de mauvaises intentions, comme celle de faire croire que les effets personnels du médecin ont disparu ; tout est bon pour dénoncer la police et la faire passer pour ce qu'elle n'est plus depuis des décennies, à savoir non respectueuse des procédures.
Et à la fin de ce long communiqué, l'AMDH répète encore ce qu'aurait dit le défunt sur des persécutions dont il aurait été victime de la part de la police, mais sans apporter de preuves ni entreprendre de plainte.L'association aurait bien aimé parler au nom de la famille, comme elle l'a demandé avec insistance, mais la famille, sage et dans son deuil, a décliné cette odieuse proposition de récupération d'un drame personnel. De la bassesse, l'AMDH est passée à l'infâmie.
Pour cette association, qui vit encore au passé, il suffit juste d'accuser la police pour que tout le monde vous croit. Dbibina aimerait tant dire aux miliciens AMDH qu'aujourd'hui, c'est fini, que la police est professionnelle et respectée, que les gens ne croient plus à tout ce qu'on leur dit, sauf bien entendu les éternels révoltés dont il faut chercher les raisons dans leurs vies personnelles plutôt que dans des dérives ou bavures policières qui n'existent que dans l'imagination de l'AMDH.
Dbibina connaît bien l'AMDH ; dans son action passée, elle a pu être courageuse et vraiment militante, défendant la veuve et l'orphelin. Aujourd'hui, elle vieillit mal et garde toute sa haine contre son pays, ne se rendant même pas compte des changements intervenus. Dbibina voudrait faire quelque chose pour ces miliciens, mais il renonce, leur mauvaise foi, leur rancœur et leur hainesont trop fortes !


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