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Hicham Jerando : autocensure, drogue, argent sale, démêlés judiciaires et un fils dans la tourmente
Publié dans Barlamane le 25 - 07 - 2024

Hicham Jerando, qui a suggéré sur sa chaîne YouTube qu'un ancien procureur marocain soit «exécuté, puis ressuscité, puis encore une fois mis à mort» a déjà été reconnu coupable d'outrage au tribunal, en janvier, pour avoir outrepassé une ordonnance de la Cour supérieure du Québec pour qu'il retire des vidéos diffamatoires qui lient indûment un officier à un «réseau criminel de corruption et au blanchiment d'argent.» De lourdes amendes pèsent sur l'homme, la dernière est estimée à deux millions de dollars canadiens.
Hicham Jerando, officiellement propriétaire d'une boutique de vêtements, s'autocensure. Celui qui a érigé un système d'injures et de diffamations aura besoin de clarifier la nature de sa relation avec le citoyen turc Tarhan Riyattin, dont le compte bancaire en Turquie a été abondé pour un montant de 25 000 dirhams déposé par l'épouse du trafiquant de drogue Fahd K, en contrepartie de la suppression des vidéos diffamatoires de ce dernier. Peut-il nier la réception de cette somme d'argent et la disparition des vidéos en question de ses réseaux sociaux, avant de revenir à la charge pour exiger, cette fois, 30 000 dirhams supplémentaires pour la deuxième moitié ?
En outre, il se doit de lever la suspicion sur les aveux d'un ingénieur informaticien résidant au Canada, prénommé Redouane, à qui il a demandé de réceptionner de 30 000 dirhams sous prétexte que la somme sera remise à un étudiant marocain au Canada. L'ingénieur s'est retrouvé mêlé à une affaire équivoque, puisque les fonds provenaient de l'épouse du trafiquant de drogue, la dénommée Amina H.
Si Hicham Jerando était un homme consistant, comme il se décrit, il doit fournir des explications publiques sur l'identité du citoyen turc, son complice dans les opérations de chantage, l'implication de l'ingénieur dans ses manigances, ainsi que sur ses liens avec le trafiquant de drogue et son épouse.
Mieux, il doit se défendre des révélations infamantes et honteuses contenues dans les aveux de ses complices et intermédiaires, qui croupissent aujourd'hui en prison. En fait, Hicham Jerando a fait chanter la mère du dealer de cocaïne, appelé Reda, qui est une vieille dame de surcroît, pour lui soutirer, après moultes négociations, la somme dérisoire de 5 000 dirhams pour supprimer les vidéos diffamatoires de son fils.
Il est déplorable de descendre aussi bas et de se faire vendre pour de modiques sommes. Dans certains cas, il a marchandé son silence pour des montants ne dépassant même pas les 2500 dirhams. Pour supprimer les vidéos dans lesquelles il diffamait ses victimes, Hicham Jerando a consacré une longue période de «soldes» pour monnayer ses bassesses et ses viles attaques distribuées à gauche et à droite.
Au fil du temps, Hicham Jerando s'est complètement dénudé devant ses followers, qui l'ont quitté les uns après les autres en découvrant sa lâcheté, sa mesquinerie et l'origine malsaine des informations qu'il détenait pour extorquer les trafiquants de stupéfiants. Sa principale source ne peut être qu'un escroc comme lui. C'est un fugitif de la loi comme lui, établi en Italie. Et c'est lui qui fournissait à Jerando les informations compromettantes sur les trafiquants.
Hicham Jerando ne peut nier sa relation avec Hassan M, le repris de justice spécialisé dans la Rokia et l'escroquerie, qu'il utilisait pour faire chanter ses victimes à El Jadida. Il doit aussi tirer au clair sa relation avec le dénommé Rachid, le propriétaire du snack jouxtant le tribunal d'El Jadida, et son rôle dans la collecte des rançons contre commission.
En résumé, Hicham Jerando ne peut contester aucun des faits relatés, puisqu'ils proviennent directement des aveux de ses acolytes, qui ont commencé à tomber l'un après l'autre comme des mouches. Aussi, il doit, tout particulièrement, expliquer l'implication de son fils, Nizar, dans ses affaires louches.
Ce dernier a été mis en contact avec le fils de Rachid, le propriétaire du snack d'El Jadida, et ce fut le départ de son exploitation dans les travaux d'intermédiation, d'extorsion et de chantage. Bientôt, la lumière sera faite sur cette histoire avec force de détails et de révélations croustillantes.


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