Le rapport annuel du Mastercard Economics Institute, Perspectives économiques 2025, révèle que le Maroc connaîtra une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 3,5 % en 2025, surpassant la moyenne mondiale de 3,2 %. Cette performance s'appuie sur une maîtrise de l'inflation, qui devrait se stabiliser à 2,5 %, après avoir été inférieure à 1 % en 2024. Le rapport annuel du Mastercard Economics Institute, intitulé Perspectives économiques 2025, révèle que le Maroc connaîtra une croissance économique modérée de 3,5 % en 2025, dépassant légèrement la moyenne mondiale, estimée à 3,2 %. Cette projection s'inscrit dans un contexte de stabilisation des facteurs économiques clés, tels que l'inflation, et d'une reprise soutenue par les envois de fonds et les réformes économiques en cours. Une croissance soutenue malgré les défis mondiaux Le produit intérieur brut (PIB) marocain, qui avait connu une expansion de 3,1 % en 2024, devrait enregistrer une légère accélération en 2025. Cette croissance, bien que modeste, résulte de la résilience des fondamentaux économiques du pays, soutenus par des réformes structurelles et l'importance croissante des transferts de fonds envoyés par la diaspora marocaine. En effet, ces envois jouent un rôle essentiel en soutenant le pouvoir d'achat des ménages et en contribuant à l'amélioration de la consommation. L'inflation maîtrisée et les perspectives de consommation L'inflation, qui a enregistré des niveaux élevés en 2022 et 2023, devrait se stabiliser à 2,5 % en 2025, consolidant ainsi une trajectoire favorable à la consommation des ménages. Après avoir enregistré une inflation inférieure à 1 % en 2024, les prix devraient rester sous contrôle en 2025, ce qui ouvrira la voie à une augmentation de 3,4 % des dépenses de consommation. Ce taux de croissance est soutenu par la demande dans des secteurs essentiels comme l'alimentation, les soins de santé et l'éducation, dont les dépenses devraient augmenter de manière significative. Les envois de fonds : un levier essentiel pour la résilience économique Le rapport souligne également l'importance continue des transferts de fonds dans l'économie marocaine. Ces flux financiers, alimentés par la diaspora marocaine, représentent une source cruciale de soutien pour les familles à faibles et moyens revenus, en particulier dans un contexte économique mondial encore marqué par les séquelles de la pandémie et les tensions géopolitiques. Selon la Banque mondiale, les envois de fonds mondiaux ont considérablement augmenté, passant de 128 milliards de dollars en 2000 à 857 milliards de dollars en 2023, avec une prévision de croissance de 3 % pour 2024 et 2025. La numérisation des flux de transferts de fonds a joué un rôle clé dans cette évolution, réduisant les coûts de transaction et augmentant l'efficacité des envois, tout en offrant des avantages considérables en termes de sécurité et de commodité pour les bénéficiaires. Ces progrès technologiques permettent également aux familles de recevoir leurs fonds plus rapidement, contribuant ainsi à leur résilience face aux défis économiques. La numérisation au cœur de la transformation économique La transformation numérique continue de prendre de l'ampleur au Maroc, favorisant l'inclusion financière et la diversification économique. En témoigne le rôle de Mastercard, qui, par ses solutions de paiement innovantes, participe activement à la redéfinition des expériences de consommation et au renforcement de la résilience financière des communautés locales. Mohamed Benomar, responsable national de Mastercard pour l'Afrique du Nord-Ouest, a souligné que la numérisation ne se limite pas seulement à l'amélioration des paiements, mais permet également aux citoyens marocains d'accéder plus facilement à des services financiers sécurisés et accessibles. Conclusion : une économie marocaine résiliente et inclusive Les perspectives économiques du Maroc pour 2025 témoignent de la solidité de l'économie nationale face aux incertitudes mondiales. L'inclusion financière, la stabilité des prix et les réformes structurelles continuent de façonner un environnement économique favorable à une croissance durable. Toutefois, la consommation des ménages et la stabilité des envois de fonds restent des facteurs décisifs pour garantir la résilience du pays, dans une conjoncture mondiale toujours en mouvement.