Le groupe Cofidur, spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, n'a pas été retenu pour la reprise de la société Eolane à l'issue de l'audience tenue lundi devant le tribunal de commerce de Paris. Son projet, centré sur le site breton de Douarnenez et les établissements marocains d'Eolane, a été jugé moins approprié que les offres concurrentes. En proposant une reprise partielle des actifs, Cofidur entendait établir un pôle d'excellence français dans le domaine de la défense en combinant son savoir-faire aux capacités industrielles de Douarnenez. Cette orientation devait permettre la conservation de compétences stratégiques et assurer une pérennité aux emplois concernés. Le groupe souhaitait également développer ses activités dans les secteurs de l'aéronautique et du ferroviaire sur le marché marocain, en s'appuyant sur ses certifications Nadcap et Iris pour accompagner les équipes locales. Son projet prévoyait en outre le rachat d'actifs isolés des entités Eolane d'Angers, Neuilly-en-Thelle et Valence.