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Le UK Abraham Accords Group salue la nouvelle position britannique comme «un engagement décisif en faveur d'une solution réaliste et porteuse de stabilité pour la région»
Le UK Abraham Accords Group s'est félicité lundi 2 juin de la décision du Royaume-Uni de se rallier à ses alliés – au premier rang desquels les Etats-Unis, Israël, les Emirats arabes unis et le Royaume de Bahreïn – en soutenant le plan d'autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara, rejoignant ainsi un ensemble de partenaires allant de l'Espagne et la France jusqu'à l'Arabie saoudite et au sultanat d'Oman. Dans une déclaration transmise à la presse, l'organisation britannique a salué ce positionnement comme «un engagement décisif aux côtés des alliés les plus constants du Royaume-Uni, en faveur d'une solution réaliste et porteuse de stabilité pour la région». Le groupe a également exprimé son souhait de «poursuivre sa collaboration avec le Royaume du Maroc et de veiller à ce que le Royaume-Uni tire parti des nouvelles perspectives qui découleront de cette décision historique». Le UK Abraham Accords Group s'est en outre réjoui de l'engagement renouvelé du Royaume-Uni à l'égard de ce qu'il décrit comme «l'une de ses relations les plus anciennes et les plus significatives». Il a adressé ses félicitations à celles et ceux ayant contribué à ce changement d'orientation, «en particulier le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères David Lammy, l'ambassadeur Hakim Hajoui et l'ambassadeur Simon Walters, pour les efforts soutenus qu'ils ont déployés afin de rendre cette avancée possible». Ce soutien explicite au plan de Rabat – qui propose une autonomie régionale élargie sous souveraineté marocaine, tout en rejetant l'option d'un référendum d'autodétermination – marque un infléchissement notable de la diplomatie britannique sur la question du Sahara. Le Front Polisario, appuyé par Alger, continue de réclamer l'organisation d'un scrutin d'autodétermination, désormais considéré par plusieurs chancelleries occidentales comme impraticable, voire impossible.