Les perspectives de coopération sociale entre le Maroc et l'Azerbaïdjan ont été au cœur d'un entretien tenu à Bakou entre Aynur Sofiyeva, vice-présidente du Comité d'Etat azerbaïdjanais pour la famille, la femme et l'enfance, et une délégation marocaine du groupe thématique chargé de l'évaluation des programmes d'alphabétisation à la Chambre des représentants. Cette rencontre a permis de réaffirmer la convergence d'intérêts entre les deux pays dans le traitement des enjeux sociaux, éducatifs et humains, notamment en matière de lutte contre l'analphabétisme et de protection des droits de l'enfant. Une coopération fondée sur la compréhension mutuelle Prenant la parole à cette occasion, Mme Sofiyeva a salué la position singulière du Maroc «en tant que trait d'union stratégique entre l'Afrique et l'Europe», estimant que le Royaume «met habilement à profit cette situation pour jouer un rôle actif dans la coopération régionale et internationale». Elle a mis en exergue les réformes engagées par le Maroc, qu'elle a décrites comme «porteuses de progrès tangible en matière de bien-être social et de développement durable», citant notamment «les projets d'infrastructure d'envergure et les avancées enregistrées dans les énergies alternatives». La responsable azerbaïdjanaise a souligné que les relations bilatérales reposent «sur l'amitié et la compréhension mutuelle», relevant leur approfondissement au cours des dernières années. Des échanges nourris par des visites de haut niveau Mme Sofiyeva a évoqué la récente visite à Rabat de Leyla Aliyeva, vice-présidente de la Fondation Heydar Aliyev, ainsi que celle de la princesse Lalla Hasnaa à Bakou, comme «des jalons décisifs dans l'approfondissement du dialogue entre les deux nations». Au terme de leurs échanges, les deux parties ont exprimé leur volonté de conjuguer leurs efforts dans le cadre de projets communs touchant aux droits de l'enfant, à l'alphabétisation et à diverses problématiques sociales. Les interlocuteurs ont également étudié les voies d'un rapprochement accru entre les institutions concernées dans leurs pays respectifs.