La campagne estivale de pêche au poulpe a été ouverte le 15 juillet sur l'ensemble du littoral marocain, a annoncé le secrétariat d'Etat chargé de la pêche maritime, marquant la fin de la période de repos biologique instaurée depuis le début avril. Cette décision fait suite à la réunion du comité de suivi de la pêcherie, tenue le 18 juin, dont les conclusions ont été appuyées par l'avis favorable de l'Institut national de recherche halieutique (INRH). L'évaluation scientifique a mis en évidence une reconstitution notable des stocks de poulpe dans les principales zones de pêche. Le report initial de la campagne, décidé au printemps, visait à permettre la croissance des juvéniles, précise le secrétariat d'Etat. Ce dernier affirme que les conditions d'exploitation ont été encadrées par les décisions ministérielles n° PLP-04/25 et PLP-05/25 en date du 9 juillet. Répartition des quotas et premiers résultats Pour la zone sud de Sidi L'Ghazi, un quota de 8 640 tonnes a été attribué, tandis que la circonscription maritime de Boujdour (SU1 : Aftissat, Boujdour centre et Sidi L'Ghazi) bénéficie d'un contingent complémentaire de 960 tonnes. Au nord de Sidi L'Ghazi, les quotas alloués atteignent 10 050 tonnes, soit une augmentation de 6 % par rapport à l'été précédent. Les premiers retours de mer sont jugés encourageants. La flotte industrielle enregistre des rendements journaliers compris entre 1,4 et 3,3 tonnes. La flotte côtière atteint environ 1 tonne par marée, tandis que la pêche artisanale a totalisé 338 tonnes en deux jours, correspondant à 8 % et 15 % des quotas respectifs fixés pour les sous-unités SU2 et SU1. Les prix du poulpe observés sur le marché varient entre 90 et 140 dirhams le kilogramme, pour une moyenne estimée à 120 dirhams. Pêche de la seiche et continuité des mesures Le secrétariat d'Etat indique que les premières opérations de pêche de la seiche dans la zone sud de Sidi L'Ghazi confirment également une tendance favorable. Ce redémarrage s'inscrit dans le prolongement direct de la période de repos biologique observée au printemps, dont l'efficacité semble se traduire par une meilleure disponibilité des ressources.