Les banques ont participé de 32% à la croissance des revenus globaux de la cote casablancaise au cours des neuf premiers mois de 2025, selon BMCE Capital Global Research (BKGR). Le secteur du BTP (bâtiment et travaux publics) arrive en deuxième position avec une contribution de 17,4%, devançant ceux de la Santé (+11,8%), de la distribution alimentaire (+11,3%) et des mines (+8,3%), précise BKGR dans sa publication « Earning T3-2025 ». A contrario, le secteur gazier a enregistré la contribution négative la plus importante avec un montant de -963 millions de dirhams (MDH), plombé principalement par la mauvaise orientation des réalisations de TotalEnergies Marketing Maroc en raison d'un effet prix négatif. Pour sa part, le chiffre d'affaires d'Itissalat Al-Maghrib a affiché une contraction de -184 MDH, pâtissant du ralentissement de l'activité au Maroc, au moment où Taqa Morocco a enregistré une contribution de -177 MDH suite à la baisse du cours du charbon à l'international couplée à un effet de change défavorable. Au volet bilanciel, la dette nette des sociétés cotées (hors financières) s'est alourdi de 17,4% à 76,3 milliards de dirhams (MMDH) comparativement à son encours à fin 2024. Cette situation s'explique notamment par l'augmentation de la dette de Managem (+5,6 MMDH) suite à l'avancée des travaux des projets stratégiques du Groupe et de celle de Ciments du Maroc qui augmente de 2,2 MMDH consécutivement à l'emprunt contracté pour l'acquisition d'Asment de Temara. Par plus gros contributeurs et compte tenu de sa nature fortement capitalistique, le secteur des Télécoms draine une part importante de l'encours global (24%), suivi du secteur des mines (21%) et de celui du BTP (12%).