L'Agence internationale de contrôle (ITA), chargée de la gestion indépendante du programme antidopage de la fédération internationale de lutte (UWW), a annoncé avoir notifié au lutteur algérien Abdelkrim Ouakali un résultat d'analyse anormal pour la substance boldénone, à la suite d'un prélèvement réalisé en compétition lors des championnats d'Afrique U17, U20 et seniors, le 3 mai à Casablanca. Le boldénone est un stéroïde anabolisant androgène figurant à la section S1.1 de la liste des interdictions établie par l'agence mondiale antidopage (AMA). Cette substance, non spécifiée, est prohibée à tout moment, en compétition comme hors compétition. Elle est réputée favoriser la prise de masse musculaire et accélérer la récupération après un effort intense. Selon l'ITA, le sportif a été informé de la situation et conserve la faculté de solliciter l'analyse de l'échantillon B. «Si celle-ci est demandée et corrobore les conclusions de l'échantillon A, l'infraction sera considérée comme établie. Si elle n'est pas requise, le cas sera également traité comme une violation confirmée des règles antidopage», a précisé l'agence dans un communiqué. L'athlète disposera de la possibilité d'apporter des éléments d'explication. Conformément au code mondial antidopage et à l'article 7.4.1 du règlement de l'UWW, une suspension provisoire obligatoire a été imposée à Abdelkrim Ouakali. Ce dernier conserve le droit de contester cette mesure et de solliciter sa levée. Le dossier relève intégralement de l'ITA, à qui l'UWW a délégué la gestion de son programme antidopage. «L'affaire étant en cours, aucune déclaration complémentaire ne sera faite», conclut l'agence.