Le roi Mohammed VI a présidé mercredi, dans la ville côtière de M'diq, la réception organisée pour marquer le vingt-sixième anniversaire de son accession au trône. Entouré du prince héritier Moulay El Hassan et du prince Moulay Rachid, le souverain a passé en revue les honneurs militaires sur la place de la préfecture de M'diq-Fnideq, tandis que retentissaient vingt et un coups de canon. Après l'exécution de l'hymne national, le roi a reçu les salutations des principales figures de l'Etat et des corps constitués. Parmi elles figuraient le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, les présidents des deux Chambres du Parlement, Rachid Talbi Alami et Mohamed Ould Errachid, ainsi que les responsables des plus hautes juridictions du pays, dont Mohamed Abdennabaoui pour le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et Zineb El Adaoui pour la Cour des comptes. La cérémonie a réuni également les chefs des grandes institutions nationales, à l'image d'Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et d'Abdellatif Hammouchi, directeur général de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire (DGSN-DGST). Les commandants des Forces armées royales, de la gendarmerie royale, des Forces auxiliaires et des différentes armes maritimes et aériennes ont également présenté leurs vœux au souverain. Le corps diplomatique, représenté par ses doyens africains, arabes, européens, américains et asiatiques, a rendu hommage au roi. Des représentants religieux – l'archevêque de Tanger Emilio Rocha Grande, la pasteure Karen Thomas Smith, le métropolite Maxim Massalitin et le grand rabbin Yossef Israel – figuraient aussi parmi les personnalités reçues. La réception a été marquée par la présence du président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, venu saluer la sélection féminine marocaine de football, dont le parcours remarqué lors de la Coupe d'Afrique des nations 2024 avait été largement salué. Le roi, entouré de ses deux fils, a posé pour une photographie aux côtés des joueuses. Cette commémoration, qui demeure l'une des cérémonies centrales du calendrier monarchique, exprime l'attachement du royaume au pacte qui unit la dynastie alaouite et la nation depuis plusieurs siècles.