Comme promis, le gouvernement a activé la deuxième tranche de l'augmentation des salaires au profit d'environ un million d'agents du service public. Le salaire moyen des fonctionnaires bondit alors à 10.100 dirhams, alors que la paie minimale s'améliore à 4500 dirhams. Un engagement pris dans le cadre du dialogue social institutionnalisé, avec l'avènement du cabinet Akhannouch. Suivez La Vie éco sur Telegram Et de deux ! Après une première tranche versée en juillet 2024, les fonctionnaires ont vu leurs paies s'améliorer à nouveau de 500 dirhams, lors des virements effectués ce 31 juillet. Cette deuxième tranche vient ainsi compléter l'augmentation générale des salaires de tous les fonctionnaires au moins de 1000 dirhams par an. Un engagement pris par le gouvernement dans le cadre du dialogue social institutionnalisé, avec l'avènement du cabinet Akhannouch. La mesure vient honorer les termes du pacte social d'avril 2024, qui prévoyait « l'augmentation générale des salaires dans le secteur public de 1 000 dirhams nets en deux étapes pour les catégories n'ayant pas encore bénéficié d'augmentation », la réduction de l'impôt sur le revenu (IR) « pour tous les employés et salariés, qui s'élève à 400 dirhams pour les catégories à revenus moyens », ainsi que « l'augmentation du SMIG de 20% et celle du SMAG agricole de 25% ». Ces derniers ont déjà connu une hausse de 15% et 20% respectivement et le reliquat devrait être accordé courant 2026. Près d'un million d'agents du secteur public sont concernés par cette amélioration des émoluments. Une nouvelle hausse généralisée qui vient compléter les revalorisations salariales négociées lors de dialogues sectoriels dans plusieurs domaines stratégiques. Dans l'éducation, une augmentation générale de 1.500 dirhams avait été accordée aux 330.000 fonctionnaires de ce département, en plus de hausses d'indemnités de grade bénéficiant à quelque 12.000 agents de catégorie supérieure. Dans le secteur de la santé, autre pilier du service public, le dialogue social a débouché sur un effort financier de 3,5 milliards de dirhams, incluant une hausse de salaires pour les infirmiers et le personnel administratif, ainsi que la revalorisation de l'indemnité pour risques professionnels. Le secteur de l'enseignement supérieur n'est pas en reste : Le dialogue engagé a abouti à un budget de 2 milliards de dirhams, permettant d'améliorer les salaires de 15.000 enseignants chercheurs. Toutes ces mesures ont été rendues possibles et réalisables grâce à une démarche constructive et responsable de l'Exécutif. Le gouvernement a déployé une panoplie d'instruments permettant à rendre aux fonctionnaires une dignité perdue, que ce soit à travers l'amélioration des conditions de travail ou les revalorisations salariales. D'ailleurs, le salaire mensuel minimum dans la fonction publique a été augmenté de 50%, passant de 3 000 à 4 500 dirhams. Le salaire moyen, de son côté, a grimpé de 8 237 DH à 10 100 DH grâce aussi à la réduction de l'impôt sur le revenu (IR) qui a profité à tous les contribuables. Cette régularité du gouvernement à traduire les promesses en réalité, le réconforte dans son approche concertée pour mener les réformes sociales les plus compliquées et déterminantes. Elle consolide par ailleurs la confiance entre partenaires sociaux pour aborder des chantiers brûlants, pour ne citer que le très urgent dossier des retraites.