L'Organisation des Etats américains (OEA) a annoncé le lancement de sa mission d'observation électorale (MOE) en Guyana, confiée à l'ancien premier ministre jamaïcain Bruce Golding, en prévision des élections générales prévues le 1er septembre. Ce déploiement marque la septième présence d'une MOE de l'OEA dans ce pays sud-américain. Le dispositif comptera vingt-sept experts issus de dix-huit Etats, chargés d'examiner les registres électoraux, les mécanismes technologiques de scrutin, le financement des campagnes, le contentieux électoral et la participation politique des femmes. Selon le communiqué diffusé par l'organisation, les observateurs assisteront aux opérations de vote anticipé des forces de sécurité, prévues le 22 août, puis suivront le scrutin général du 1er septembre depuis l'ouverture des urnes jusqu'au dépouillement et à la centralisation des résultats. Le mandat de la mission inclut des entretiens avec les autorités publiques, les formations politiques, les candidats et la société civile, afin de recueillir leurs appréciations sur le processus en cours. Un rapport préliminaire, assorti de recommandations, sera rendu dans les jours suivant l'élection. Le scrutin bénéficie de soutiens financiers multilatéraux, apportés par plusieurs Etats membres de l'OEA et pays partenaires. Figurent parmi eux le Brésil, le Canada, le Chili, l'Espagne, les Etats-Unis, la France, l'Italie, les Pays-Bas, le Pérou, mais également le Maroc, qui confirme par cette contribution son rôle croissant au sein des instances régionales et intercontinentales. «La mission sera conduite avec rigueur et impartialité, en conformité avec les principes démocratiques qui fondent notre organisation», a déclaré l'OEA dans son communiqué.