Les autorités américaines ont annoncé le durcissement de leur politique migratoire et le réexamen des cartes de résidents permanents « Greencards » détenues par les ressortissants de 19 pays jugés « à haut risque », au lendemain de la fusillade ayant visé deux militaires mercredi à Washington, perpétrée par un ressortissant afghan séjournant légalement aux Etats-Unis. Le directeur des services de l'immigration (USCIS), Joseph Edlow, a annoncé avoir ordonné un « réexamen complet et rigoureux » de chaque « Greencard » délivrée à tout ressortissant étranger originaire de ces 19 pays, dont l'Afghanistan, le Yémen, l'Iran, Haïti, le Venezuela, Cuba et la Birmanie. « Chaque ressortissant étranger sera contrôlé et soumis à un examen approfondi dans toute la mesure du possible », a déclaré le directeur de l'USCIS dans un communiqué, précisant que « cela inclut une évaluation de leur provenance et des raisons de leur venue » aux Etats-Unis. Lire aussi : Etats-Unis : Trump mise sur une « montée en flèche » des recettes douanières Il a également indiqué que les agents de l'immigration considéreront désormais « les facteurs spécifiques à chaque pays comme des facteurs négatifs importants lors de l'examen des demandes d'immigration ». Et d'ajouter que ces mesures viennent renforcer la mise en œuvre par l'USCIS de « la proclamation présidentielle 10949 », intitulée « Restriction sur l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger les Etats-Unis contre les terroristes étrangers et autres menaces à la sécurité nationale et la sécurité publique ».