La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé, mardi 2 septembre, la nomination de Haytham Eissa à la tête de ses opérations au Maroc, succédant ainsi à Antoine Sallé de Chou. Basé à Casablanca, M. Eissa a été chargé de superviser l'ensemble des investissements de l'institution dans le pays et de rendre compte directement à Mark Davis, directeur général pour la région Méditerranée méridionale et orientale (SEMED). Selon ses déclarations, «il a précisé qu'il s'engageait à accroître l'effet des interventions de la BERD au Maroc dans les années à venir». Il a ajouté que «la Banque poursuivra ses investissements dans divers secteurs de l'économie, développera les infrastructures et soutiendra les petites entreprises, tout en participant à un dialogue politique significatif afin de libérer le plein potentiel du secteur privé». Une carrière marquée par l'expertise en infrastructures et transactions stratégiques L'institution rappelle que M. Eissa, de nationalité égyptienne et britannique, «a rejoint la BERD en 2012 et a exercé les fonctions de responsable régional des infrastructures pour la région SEMED ainsi que de directeur adjoint pour l'Egypte». Elle note qu'«il a joué un rôle central dans l'établissement des activités d'infrastructure dans la région et a dirigé de nombreuses opérations emblématiques et primées dans les secteurs du transport et des collectivités locales», mentionnant également «le programme d'appui aux infrastructures vitales au Maroc durant la pandémie de Covid-19». Avant son entrée à la BERD, M. Eissa «a exercé diverses responsabilités dans la banque d'investissement et le leasing corporatif, conseillant sur des fusions et acquisitions majeures ainsi que sur des opérations de marché de capitaux à travers le Moyen-Orient et l'Afrique». Il détient un Executive MBA de la Warwick Business School et un BBA en commerce international de l'Université de New Brunswick au Canada. La BERD a précisé que le Maroc, membre fondateur et pays d'opération depuis 2012, «a bénéficié à ce jour d'investissements dépassant 5,8 milliards d'euros à travers 123 projets». L'institution a ajouté que «le rôle de M. Eissa permettra de poursuivre les engagements de la BERD en faveur du développement économique et de l'infrastructure nationale».