Le ministère de la transition numérique et de la réforme de l'administration du Maroc a conclu, vendredi 12 septembre, un mémorandum d'entente avec Mistral AI, société française de premier plan spécialisée dans l'intelligence artificielle générative. Selon la note fournie, «l'accord, signé le 12 septembre 2025 par la ministre Amal El Fallah Seghrouchni et par le cofondateur et directeur général de Mistral AI, Arthur Mensch, constitue une étape majeure dans l'avancement de l'agenda numérique du Maroc.» Les autorités marocaines précisent que «le partenariat entend développer les compétences locales en intelligence artificielle à travers l'éducation, la recherche appliquée et le partage de savoirs.» Il s'agit également de «stimuler l'essor de jeunes entreprises et de projets industriels intégrant des solutions d'intelligence artificielle adaptées aux besoins des entreprises marocaines.» Un volet essentiel de cette coopération repose sur «la promotion d'un usage éthique, inclusif et responsable de l'intelligence artificielle, accordant une importance particulière à la protection des données et à l'instauration de la confiance du public.» Le Maroc, indiquent les signataires, «souhaite, par l'essor de son écosystème, se positionner en pôle régional et continental de l'innovation numérique et de l'intelligence artificielle.» Un soutien institutionnel et économique affirmé La cérémonie de signature a réuni plusieurs personnalités de haut rang. Selon la communication officielle, «ont notamment assisté Ryad Mezzour, ministre de l'industrie et du commerce, Omar Seghrouchni, président de la Commission nationale de protection des données personnelles (CNDP), Nezha Hayat, directrice générale du Fonds Mohammed VI pour l'investissement, et Khalid Safir, directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).» Leur présence a été présentée comme «le signe d'un large appui, tant public que privé, à cette coopération.» D'après le ministère, «cette collaboration illustre la volonté du Maroc d'accélérer sa transition numérique, de développer son écosystème d'innovation et de favoriser un développement économique durable par le recours aux technologies avancées.»