Le dirham marocain s'est maintenu à un niveau remarquable face au dollar, atteignant 9,08 dirhams pour un dollar en septembre selon Forbes, qui a publié une analyse sur les devises africaines les plus vigoureuses. La même source rappelle que «un certain nombre de monnaies africaines ont récemment manifesté une vigueur notable, traduisant la résilience économique de leurs pays, la rigueur de leurs politiques budgétaires et une confiance croissante des investisseurs.» Il est précisé que «ces devises ont conservé des taux de change fermes face au dollar américain, ce qui témoigne de fondamentaux macroéconomiques robustes, d'économies diversifiées et d'une gestion monétaire stratégique.» Forbes souligne que «ces classements reflètent la vigueur relative des devises face au dollar, sur la base des politiques économiques, des balances commerciales et des mesures monétaires arrêtées par ces pays à la date de septembre 2025.» Le texte note encore que «les quatre premières monnaies se distinguent par des taux de change particulièrement fermes, révélateurs de leur stabilité relative et de la solidité de leurs économies.» L'analyse observe enfin que «d'autres monnaies de la liste tirent profit de leur rattachement à des devises plus stables, ou d'appuis structurels comme les ressources naturelles, les excédents commerciaux durables ou une gouvernance efficace, autant de facteurs qui concourent à la persistance de leur vigueur.» Le dirham marocain au troisième rang derrière la Tunisie et la Libye Le classement place la Tunisie au premier rang avec un taux de 2,92 dinars pour un dollar, portée, selon le texte de Forbes, par «des contrôles de change stricts, une inflation modérée et l'appui constant de bailleurs internationaux.» La Libye suit, avec une parité de 5,41 dinars pour un dollar, sa devise étant soutenue par «des exportations pétrolières massives, un régime de change contrôlé et une circulation monétaire restreinte.» Au troisième rang figure le Maroc, dont la monnaie est décrite comme bénéficiant de «l'assise d'une économie diversifiée, de solides liens commerciaux avec l'Europe et d'un régime de change flexible.» L'analyse ajoute que «les investissements étrangers dans les énergies renouvelables, l'automobile et l'agriculture soutiennent également la stabilité du dirham.» La quatrième place revient au Ghana, avec un cours de 12,40 cedis pour un dollar, grâce à «une restructuration de la dette, une économie numérique en expansion et des exportations robustes de cacao et d'or.» Le texte cite ensuite la monnaie du Botswana, le pula, à 14,09 pour un dollar, qui bénéficie de «la stabilité politique, de faibles niveaux de corruption et d'une gestion macroéconomique prudente.» Le classement mentionne aussi la roupie seychelloise (14,84 pour un dollar), soutenue par «un secteur touristique vigoureux, une discipline monétaire stricte et une réforme économique maîtrisée.» L'étude rappelle que l'Erythrée maintient le nakfa à un taux fixe de 15 pour un dollar grâce à «des contrôles de capitaux rigoureux et une économie fondée sur la circulation fiduciaire.» Le rand sud-africain, coté à 17,27 pour un dollar, demeure, selon l'analyse, «l'une des devises africaines les plus échangées, adossée à une économie vaste et diversifiée et à des marchés financiers profonds.» Deux monnaies, le lilangeni de l'Eswatini et le dollar namibien, sont placées respectivement en neuvième et dixième positions, avec une parité de 17,28 pour un dollar. Elles profitent de «leur rattachement au rand sud-africain dans le cadre de la Common Monetary Area (CMA), ce qui leur assure une stabilité accrue.»