La commission du commerce international du Parlement européen (INTA) s'apprête à débattre, lors de sa réunion extraordinaire du 6 octobre, de la conclusion d'un nouvel échange de lettres entre l'Union européenne et le Maroc, destiné à modifier les protocoles 1 et 4 de l'accord d'association euro-méditerranéen. Selon l'ordre du jour officiel de la commission INTA du 6 octobre 2025 (document INTA-OJ-2025-10-06-1), ce point figure en huitième position des travaux programmés pour la séance du soir (20 h 30 – 22 h 00 heure locale), qui se tiendra dans la salle De Madariaga à Strasbourg . Le Maroc au centre des travaux de l'INTA Le document précise que «la conclusion, au nom de l'Union européenne, de l'accord sous forme d'échange de lettres sur la modification des protocoles 1 et 4 à l'accord euro-méditerranéen d'association avec le Royaume du Maroc» sera soumise à un échange de vues avec les représentants de la Commission européenne. Cette formulation souligne la place singulière accordée au partenaire marocain au sein de l'agenda commercial de l'Union. Le même ordre du jour indique que l'examen de ce dossier interviendra après une série de votes électroniques portant sur des accords numériques et des mesures commerciales exceptionnelles. La commission a précisé que «la responsabilité de ce point relève de l'INTA», ce qui confirme que la discussion sera exclusivement portée par les députés spécialisés dans le commerce international. Les implications de l'amendement pour les relations euro-marocaines Le texte communiqué par le Parlement européen rappelle que l'accord euro-méditerranéen d'association lie depuis de nombreuses années l'Union et le Maroc, et que la modification projetée porte sur les protocoles relatifs aux échanges de marchandises. Le document indique que «l'échange de vues avec les représentants de la Commission européenne» constituera la phase préparatoire à la décision formelle. Cette étape marque, selon les termes employés par l'ordre du jour, une volonté claire de réactualiser le cadre commercial bilatéral. Elle survient à un moment où le Maroc reste un partenaire central pour l'Union dans l'espace méditerranéen, tant sur le plan économique que politique.