Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Le substitut du procureur général du roi annonce l'arrestation de vingt-quatre personnes pour obstruction à la circulation sur l'autoroute urbaine de Casablanca
Le premier substitut du procureur général du roi près la cour d'appel de Casablanca, Abdellatif Saadi, a déclaré mardi que vingt-quatre personnes avaient été interpellées en flagrant délit d'entrave à la circulation au niveau de l'autoroute urbaine de Casablanca. M. Saadi a expliqué que «ces arrestations sont intervenues à la suite des sit-in de protestation non autorisés par les autorités compétentes, organisés à Casablanca le 28 septembre 2025». Selon lui, «plusieurs individus, dont certains cagoulés, ont bloqué l'autoroute urbaine, provoquant l'arrêt total du trafic, causant des préjudices aux usagers et portant atteinte à la liberté de déplacement». Il a souligné que «les personnes interpellées ont été arrêtées en flagrant délit». Il a précisé que «les majeurs ont été placés en garde à vue, tandis que les mineurs ont fait l'objet d'une mesure de retenue, conformément aux procédures légales». Toujours selon le substitut du procureur général, «malgré l'intervention des forces de l'ordre qui les avaient exhortés à libérer la voie, les intéressés ont persisté dans leurs agissements». Il a poursuivi en indiquant que «l'intervention de la police judiciaire compétente a été nécessaire afin d'établir les procès-verbaux de constatation». Les suites judiciaires annoncées M. Saadi a insisté sur le fait que «les actes incriminés, consistant en l'entrave et l'obstruction à la circulation, ne peuvent être assimilés à des formes de protestation pacifique, mais constituent des comportements réprimés par la loi». Il a précisé qu'«au terme de l'enquête, les suspects ont été déférés devant le parquet, assistés de leur défense». Le substitut a indiqué que «dix-huit majeurs sont poursuivis pour entrave à la circulation en vue de bloquer le trafic et, pour certains d'entre eux, pour consommation de drogue». Il a ajouté que «le parquet a requis l'ouverture d'une instruction et leur placement en détention». Concernant les six mineurs, il a affirmé qu'«ils ont été déférés devant le conseiller chargé des mineurs». Enfin, M. Saadi a déclaré que «le parquet, tout en veillant au respect des libertés dans le cadre fixé par la loi, demeure résolu à s'opposer avec fermeté à toute violation des droits et libertés des citoyens».