Sous couvert d'anonymat, un expert en sécurité a pris la parole dans une longue déclaration à la MAP pour défendre la dispersion des manifestations du week-end dernier, organisées à l'appel de «Gen Z 212». Ces interventions ont été vivement critiquées par certains partis politiques et mouvements d'opposition. Selon lui, «l'intervention des forces de l'ordre pour interdire ces rassemblements, initiés par des entités inconnues, a été menée de manière équilibrée, préservant l'ordre public tout en assurant la sécurité des forces et des manifestants». Il a précisé que les unités déployées «n'étaient pas équipées d'armes de service ni des moyens habituels d'intervention, comme les matraques, les camions lanceurs d'eau ou les grenades lacrymogènes, généralement utilisés pour disperser les foules». Après avoir informé les participants de l'interdiction, «les forces de l'ordre ont pris soin d'éloigner pacifiquement ceux qui refusaient de se conformer, sans recourir à la force légitime». Cependant, l'expert a noté qu'«une minorité de personnes a refusé d'obtempérer, nécessitant leur interpellation et un contrôle d'identité sous la supervision des parquets compétents, dans les commissariats les plus proches. Elles ont ensuite été relâchées immédiatement, sans restriction de leurs libertés, conformément aux mesures légales en vigueur». Concernant les mesures de garde à vue appliquées à certains manifestants à Rabat et Casablanca, l'expert a expliqué qu'il s'agissait de «mesures légales ordonnées par le parquet, après constatation d'éléments constitutifs de crimes punis par la loi, commis par certains participants». Il s'est félicité du fait qu'aucune blessure ni acte de violence n'ont été enregistrés lors des manifestations et des interventions des forces de l'ordre. De même, aucun dégât matériel n'a été constaté sur les biens privés ou publics. «Les autorités publiques ne toléreront aucune menace à la sécurité publique ni atteinte à l'ordre public, à la suite d'appels anonymes lancés sur les réseaux sociaux, en dehors des cadres juridiques régissant les rassemblements publics», a-t-il conclu.