Les autorités locales d'Aït Melloul, province d'Inezgane, ont indiqué, mercredi 1er octobre, qu'une attaque d'une extrême gravité a éclaté lorsque des groupes violents se sont rués contre le centre de la gendarmerie royale, contraignant les éléments de cette dernière à recourir, dans un état de légitime défense, à leurs armes de service pour repousser l'assaut. Selon ces mêmes autorités, «des individus armés ont cherché à s'emparer des armes et des munitions en tentant de forcer l'enceinte du centre de la gendarmerie royale». L'assaut aurait été mené par plusieurs groupes, munis de bâtons, de sabres et de pierres, dans une volonté manifeste de submerger la garnison. Toujours selon la source officielle, «deux des assaillants ont été mortellement atteints par balles, tandis que plusieurs autres ont subi des blessures au cours de cette confrontation». Ces hommes, dont certains étaient déjà connus pour des antécédents judiciaires, auraient déployé une violence systématique : «Ils se sont livrés à des actes de pillage, d'incendie et de destruction, tout en affrontant directement les gendarmes», ont précisé les autorités dans une note consultée par Barlamane.com. Recours aux armes de service et ouverture d'une information judiciaire La même source a rapporté que «les assaillants ont réussi à s'emparer d'une automobile réglementaire et de quatre motocyclettes appartenant à la gendarmerie royale, avant de mettre le feu au véhicule». L'assaut aurait été amplifié par l'arrivée de nouveaux groupes, venus grossir les rangs des premiers casseurs. Devant la gravité de la menace, les forces de l'ordre ont, selon les autorités, «usé de leurs armes de service dans le cadre de la légitime défense afin de protéger les installations et les personnels». Le parquet compétent a aussitôt ordonné l'ouverture d'une information judiciaire. Selon le communiqué, «il s'agit de déterminer l'ensemble des circonstances de ces actes criminels, d'identifier les auteurs et de fixer les responsabilités encourues». Les autorités locales ont conclu en soulignant que «toutes les mesures nécessaires seront prises pour circonscrire de tels agissements et en traduire les instigateurs devant la justice».