La Confédération espagnole des agences de voyages (CEAV) a choisi le sud-est marocain pour y tenir ses journées techniques annuelles, en marge d'un accord conclu avec l'Office national marocain du tourisme (ONMT). Erfoud, Errachidia, le désert de Merzouga et Ouarzazate ont successivement accueilli les travaux d'une centaine de professionnels venus d'Espagne, décidés à examiner les nouveaux défis du secteur dans un cadre que tous ont jugé grandiose. Réunis à Erfoud, qualifiée de «porte du désert marocain», les participants ont abordé plusieurs chantiers cruciaux pour l'avenir des agences de voyages. Selon le compte rendu de la CEAV, les discussions ont porté sur «les systèmes de distribution NDC, les paiements virtuels et la directive relative à la taxe sur la valeur ajoutée spécifique aux agences de voyages». Ces thématiques, au cœur des préoccupations de la profession, ont donné lieu à des échanges nourris entre les représentants des principales compagnies aériennes, établissements financiers et sociétés de conseil. La séance inaugurale a rassemblé des représentants de l'Office national marocain du tourisme en Espagne, du Conseil régional du tourisme et du Centre régional d'investissements de Drâa-Tafilalet. Après les allocutions d'ouverture, les convives ont partagé un déjeuner consacré à ce que la CEAV décrit comme «un moment de rapprochement professionnel et humain», destiné à resserrer les liens entre opérateurs espagnols et institutions marocaines. Le désert, «un théâtre d'exception» selon la CEAV Carlos Garrido, président de la CEAV, a déclaré que «le désert marocain offre un cadre d'une beauté rare, idéal pour réfléchir aux évolutions du voyage et à la place qu'y occupe l'humain». Il a rappelé que ces journées techniques, instaurées en 2012, constituent «un instrument essentiel pour maintenir une réflexion commune entre les professionnels du tourisme espagnol». Les séances ont réuni des intervenants issus d'entreprises de premier plan, telles qu'Iberia, Iberia Cards, Deloitte et l'Association des femmes dirigeantes d'entreprises touristiques (ASEET). Les organisateurs ont salué la qualité des échanges et la richesse du dialogue entre les acteurs publics et privés, dans une région dont la dimension désertique confère, selon eux, «une profondeur symbolique aux débats sur le voyage, la durabilité et la découverte».