Un drame s'est produit dans la matinée du mardi 7 octobre 2025 à l'hôpital Hassan II d'Agadir, où une femme enceinte est décédée après avoir été transférée depuis l'hôpital Mokhtar Soussi de Biougra. Face à l'émoi suscité par cette affaire, la Direction régionale de la santé et de la protection sociale de la région Souss-Massa a tenu à apporter des précisions détaillées sur les circonstances de ce décès. Dans un communiqué parvenu à Hespress FR, la direction explique que la patiente avait été admise au service de maternité de l'hôpital de Biougra dans une situation d'urgence. Dès son arrivée, elle a été immédiatement prise en charge par un médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique, assisté de l'équipe infirmière. La direction souligne que « la prise en charge a été effectuée sans délai et dans le respect des protocoles médicaux en vigueur ». Après examen et évaluation de son état, l'équipe médicale a jugé nécessaire de procéder à une césarienne afin d'assurer la sécurité de la mère et de son enfant. L'intervention, précise le communiqué, « s'est déroulée dans de bonnes conditions et sous la supervision directe du médecin spécialiste et de son équipe ». Cependant, les complications ne se sont pas arrêtées là. Peu après l'accouchement, la patiente a été victime d'une hémorragie sévère qui a nécessité une seconde intervention chirurgicale au sein du même établissement. Consciente de la gravité de la situation, l'équipe médicale a ensuite décidé de transférer la patiente en urgence vers le service de réanimation de l'hôpital Hassan II d'Agadir. Malgré ce transfert rapide et les efforts déployés par les professionnels de santé, l'état de la jeune femme a continué de se détériorer. « Son état de santé a malheureusement continué de se dégrader malgré toutes les interventions médicales entreprises, ce qui a conduit à son décès », indique la Direction régionale dans son communiqué. Concernant le nouveau-né, la Direction précise qu'il se trouve actuellement « sous surveillance médicale continue, pris en charge par l'équipe spécialisée ». Tout en présentant ses « sincères condoléances et sa profonde compassion à la famille de la défunte », la Direction régionale de la santé et de la protection sociale de Souss-Massa a également annoncé l'ouverture d'une enquête. Une « commission médicale et administrative » a été constituée pour examiner minutieusement les circonstances et les causes de ce drame. Cette enquête, souligne la Direction, vise à « déterminer les responsabilités et à prendre les mesures nécessaires conformément aux lois et procédures en vigueur ». Enfin, la Direction régionale a tenu à répondre aux rumeurs qui circulent sur certains réseaux sociaux, affirmant que le décès serait lié à l'absence de médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique à l'hôpital de Biougra. Ces informations, insiste-t-elle, sont « infondées ». La direction de l'hôpital assure que « le service dispose bien du personnel médical nécessaire pour la prise en charge des patientes, y compris des spécialistes en gynécologie-obstétrique ».