Le ministère de la santé et de la protection sociale a indiqué, mercredi 8 octobre, que la mort d'une femme enceinte survenu à l'hôpital régional Hassan-II d'Agadir résulte d'une «dégradation rapide de son état de santé malgré l'ensemble des interventions médicales et chirurgicales pratiquées». L'administration centrale a précisé que la défunte «avait été victime d'une hémorragie sévère consécutive à un accouchement par césarienne». Selon la direction régionale de la santé et de la protection sociale de la région Souss-Massa, la patiente «avait été admise en urgence au service de maternité de Biougra (37 kilomètres d'Agadir) où elle fut immédiatement prise en charge par un médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique assisté de l'équipe infirmière». Après évaluation, les praticiens «ont décidé de procéder à une césarienne afin de préserver la vie de la mère et de l'enfant». Le même communiqué précise que l'opération «s'est déroulée dans des conditions jugées adéquates sous la supervision directe du personnel médical». Cependant, «la parturiente a présenté par la suite une hémorragie aiguë nécessitant une seconde intervention chirurgicale au même établissement». Face à l'aggravation de son état, «elle a été transférée en urgence vers le service de réanimation de l'hôpital régional Hassan-II à Agadir», où elle a succombé «malgré tous les efforts déployés pour la sauver». Enquête administrative et vérification des effectifs médicaux Le ministère a souligné que «le nouveau-né se trouve actuellement sous surveillance médicale continue, assuré par une équipe spécialisée». Parallèlement, la direction régionale a annoncé «l'envoi d'une commission médicale et administrative afin d'examiner minutieusement les circonstances de ce drame, de déterminer les responsabilités et de veiller à l'application des procédures légales en vigueur». Le communiqué a également réfuté «les allégations circulant sur certains réseaux sociaux concernant une prétendue absence de médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique à l'hôpital Hassan-II d'Agadir», affirmant que «la structure dispose du personnel médical requis pour assurer la continuité des soins et la prise en charge des patientes». Le décès a été enregistré, mardi 7 octobre, après le transfert de la patiente depuis l'hôpital Mokhtar Soussi de Biougra vers l'hôpital régional Hassan-II d'Agadir.