Une femme enceinte est décédée mardi 7 octobre à l'hôpital Hassan II d'Agadir, après avoir été transférée en urgence depuis l'hôpital Mokhtar Soussi de Bouigra. La Direction régionale de la Santé et de la Protection sociale de la région Souss-Massa a annoncé l'ouverture d'une enquête « approfondie » pour déterminer les circonstances de ce drame, tout en démentant les rumeurs faisant état d'un manque de gynécologues-obstétriciens. Dans un communiqué rendu public mercredi, la direction explique que la patiente avait été admise au service de maternité de Bouigra dans un état critique. « Elle a immédiatement été prise en charge par un médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique assisté par l'équipe infirmière. Après évaluation, il a été décidé de procéder à une césarienne pour préserver la vie de la mère et de son bébé », affirme la direction dans son communiqué. L'intervention, précise la même source, s'est déroulée dans des conditions jugées adéquates sous la supervision du personnel médical. Cependant, après l'accouchement, la patiente a été victime d'une hémorragie sévère nécessitant une seconde opération chirurgicale dans le même établissement, avant son transfert d'urgence vers le service de réanimation de l'hôpital Hassan II à Agadir. « Son état de santé s'est malheureusement aggravé malgré les efforts déployés, entraînant son décès », détaille le communiqué. Le nouveau-né, lui, est actuellement sous surveillance médicale continue par une équipe spécialisée, indique la direction régionale. Dans son communiqué, cette dernière affirme qu'une commission médicale et administrative a été dépêchée pour mener une enquête minutieuse. Ceci dans l'objectif de clarifier les circonstances du décès et d'établir les responsabilités conformément aux lois et procédures en vigueur. La direction dément par ailleurs les informations circulant sur les réseaux sociaux au sujet « d'une prétendue absence de spécialistes à l'hôpital Mokhtar Soussi ». Elle assure que « le service dispose du personnel médical nécessaire pour assurer la prise en charge des patientes ».