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presse: l'ambassadeur de Suède à Tunis derrière l'initiative provocatrice du Maroc. Les étincelles de la crise touchent Ikea
Publié dans Barlamane le 29 - 09 - 2015

L'intention de la Suède de reconnaitre la fantomatique « république sahraouie » fait la « une » de la presse marocaine, toutes tendances confondues, qui s'accorde sur le caractère inédit de cette incartade dans les relations avec ce pays.
La Suède aspire à présider un organisme onusien et son ambassadeur en Tunisie lui concocte un plan dans ce sens
Selon le journal «Al Alam», ce sont des calculs politiciens mal inspirés qui sont derrière cette insistance du gouvernement suédois, composée de formations de la gauche,à vouloir reconnaitre officiellement la république chimérique.
Il relève, à ce propos, que le gouvernement suédois a présenté, l'an dernier, sa candidature pour diriger un des organismes spécialisés de l'ONU, mais il a échoué à obtenir les voix des pays africains. C'est pourquoi il a décidé de rechercher les moyens d'acquérir à sa cause les pays africains, vu qu'il tient à renouveler sa candidature à la présidence du même organisme onusien. A cet effet, il a chargé son ambassadeur à Tunis de procéder à une réévaluation globale qui définit les pays africains à cibler prioritairement dans cette quête des voix. Le diplomate suédois en est arrivé au constat qu'il faut concentrer les efforts sur les pays agissant de l'Union africaine, dont le Maroc s'est retiré , et qui se distinguent par leur hostilité avérée envers l'unité territoriale du Maroc, en l'occurrence l'Algérie, l'Afrique du Sud et le Nigéria, soit le trio qui était derrière l'adhésion du polisario à l'Union Africaine.
Le Maroc n'a pas d'ambassadeur à Stockholm et les étincelles de la crise atteignent Ikea
« Akhbar Al Youm », déplore que le royaume du Maroc ne dispose plus d'ambassadeur à Stockholm et ce, depuis la nomination de l'ancien ambassadeur Bouchaïb Hadhia, wali au ministère de l'intérieur, sans être remplacé depuis.
Le même quotidien relève que la Suède s'est impliquée, depuis un certain temps, en soutien à l'Algérie, dans des démarches hostiles au royaume, ayant notamment voté contre l'accord de pêche et l'accord sur l'agriculture entre le Maroc et l'Union Européenne , au prétexte qu'une partie des produits objet d'accord, proviennent du Sahara . De même le gouvernement suédois avait intenté une action en justice contre une société suédoise, pour la banale raison qu'elle a conclu un accord de partenariat avec une société marocaine opérant dans le domaine de la pêcher maritime dans le sud du royaume.
En riposte aux développements de la position de la suède, le Maroc a recouru aux mêmes procédés usités par Stockholm, en décidant de suspendre l'activité de la société Ikea, donnant un premier signal de ce qui peut survenir dès lors que ses intérêts vitaux sont en jeu.
Benkirane: La rencontre avec les partis politiques était consultative
«Al Massae» rapporte une déclaration du chef de gouvernement , Abdelillah Benkirane, selon laquelle «la rencontre avec les dirigeants des partis politiques était consacrée aux développements ayant trait à la décisions envisagée par la Suède». S'agissant de savoir si la rencontre était informationnelle, il a dit: «La rencontre était de concertation et nous avons examiné un certains nombre de points ». Pour plus de précision, le journal a approché une source près d'un parti, qui affirmé que la rencontre a duré deux heures consacrées à l'examen du dossier de la Suède en plus du rôle de la diplomatie parallèle.
Crise du parti de l'Istiqlal : Une cellule de crise propose Nizar Baraka comme successeur de Hamid Chabat
Les réaménagements qui s'annoncent à la cuise interne du Parti de l'Istiqlal retiennent l'intérêt du journal «Assabah» qui fait état de la mise en place d'une cellule composée de dirigeants notoires du PI, pour la plupart d'anciens ministres dans les gouvernements de Abbès El Fassi, Driss Jettou et Abderrahmane Youssoufi, celluile qui a proposé Nizar Baraka, président du conseil économique et social et environnemental , comme successeur à Hamid Chabat, sous réserve qu'ils puissent convaincre l'actuel secrétaire général de démissionner pour ouvrir la voie à un congrès extraordinaire.
L'affaire du chantage contre l'Etat : Hassad prend contact avec des dirigeants du parti de l'Istiqlal
Dans sa rubrique «confidentiel », le journal «Akhbar Al Youm» , évoque des contacts que le ministre de l'intérieur aurait eus avec des membres du comité exécutif du parti de la « balance » , dont Bouamar Taghouane et Abdelkader Lkihel , pour leur expliquer sa position, telle qu'explicitée en conseil de gouvernement, lors duquel il avait accusé Chabat de chantage contre l'Etat» .
Citant une source de l'Istiqlal, le journal indique que Hassad n'a rien ajouté aux clarifications apportées par Chabat concernant la teneur de sa communication avec le ministre de l'intérieur, le 4 septembre, jour du scrutin. D'après la même source , le parti focalise aujourd'hui ses efforts sur la question du Sahara qui exige une mobilisation plus importante qu'un contact avec le ministre de l'intérieur.


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